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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
18 mai 2014

7 et 8ème APPARITIONS

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Les mérites de l’obéissance sont très efficaces pour délivrer les âmes du purgatoire. Saint Jean Climaque dit que celui qui obéit est certain de plaire à Dieu et d’être traité avec bonté à son tribunal.

La Bienheureuse Emélie, dominicaine, prieure du couvent de Sainte-Marguerite, à Verceil, faisait l’impossible pour convaincre ses religieuses du mérite de l’obéissance. La règle défendait de boire entre les repas sans permission.

Une sœur, nommée Cécile, étant un jour très altérée, se vit refuser la permission de boire. Elle offrit ce dur sacrifice à Dieu, en union avec la grande soif de Notre Seigneur sur la croix. Elle mourut peu de temps après.

Il y avait trois jours qu’elle était ensevelie, lorsqu’elle apparut toute resplendissante à la sœur Emélie. Elle lui raconta que, devant souffrir pour avoir été trop attachée à ses parents, elle avait été promptement délivrée, en récompense de la soif qu’elle avait soufferte par obéissance : « A mon troisième jour de purgatoire, dit-elle, mon ange gardien est venu verser sur les flammes, le peu d’eau dont je m’étais privée et les a complètement éteintes, pour me conduire en paradis, avec lui. »

La bienheureuse Emélie avait aussi une religieuse, appelée Marie-Isabelle, qui éprouvait du dégoût pour les exercices de piété, à l’église, et leur préférait les amusements ; elle était toujours sortie la première de la chapelle. Or, la bienheureuse l’arrêta, un jour, à la porte, et lui demanda pourquoi elle était si pressée de s’éloigner du Très Saint Sacrement. La religieuse avoua bonnement qu’elle s’y ennuyait trop. « C’est très bien, lui dit la prieure ; mais si vous n’êtes pas capable de demeurer commodément assise, à chanter l’office divin, comment ferez-vous pour rester dans les tourments du feu du purgatoire ? Pour vous éviter cette terrible punition de l’autre vie, je vous ordonne de ne sortir de l’église que la dernière. »

La sœur se soumit avec grande simplicité. Dieu bénit cette obéissance en lui ôtant le dégoût et l’ennui dont elle se plaignait ; elle éprouva, au contraire, une grande joie à prier et à rester à l’église après toutes les autres. Ce n’est pas tout, elle obtint encore, à cause de cette obéissance, que toutes les heures, ainsi à prier dans la chapelle, seraient diminuées sur la durée de son purgatoire.

Sans doute que ce fut la bienheureuse Emélie qui lui obtint ces faveurs ; car ses prières étaient si efficaces, qu’elles obtinrent que les trois jours que son propre père devait passer en purgatoire, fussent changés en trois heures seulement.

Ne craignons point de prier longtemps devant le Très Saint Sacrement surtout, puisque ces moments-là sont de beaucoup les plus précieux de notre vie, et qu’ils nous seront très richement payés au purgatoire, comme au ciel.

Tiré du livre :  

« Apparitions des Ames du Purgatoire,

de J.S. BENOIT Prêtre »

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18 mai 2014

5ème APPARITION

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Le vénérable Stanislas de Kostka, dominicain polonais, vit apparaître une âme du purgatoire toute enveloppée de flammes très brûlantes et poussant des cris très lamentables. La violence du feu qui la transperçait paraissait telle, que le bon serviteur de Dieu ne put s’empêcher de lui demander quelque comparaison, qui pût lui en faire connaître la force.

« Tu me demandes une comparaison, répondit-elle, sache que le feu de la terre le plus ardent, est un doux zéphir auprès des ardeurs qui me dévorent » ; et en disant ces mots, elle lui fit tomber sur la main une goutte des sueurs que lui tirait la chaleur des flammes. Cette goutte lui fut si douloureuse, qu’il poussa un cri déchirant, qui réveilla tous ses confrères endormis, et, ne pouvant supporter cette douleur, il tomba à terre sans connaissance, où le trouvèrent les religieux, qui étaient accourus à sa chambre. Ils eurent beaucoup de peine à le ramener à lui, par l’emploi des remèdes les plus énergiques.

Quand on lui demanda la cause de ses cris, il montra sur sa main, la plaie produite par la goutte de sueur, dont il souffrit toute sa vie.

Or, si une seule goutte de cette sueur fut si terrible, qu’est-ce donc que d’être plongé tout entier dans le feu si atroce du purgatoire ? Apprenons de là avec quel soin nous devons l’éviter, et combien nous devons soulager ceux qui y sont plongés, par toutes sortes de bonnes œuvres, surtout par des messes et des communions.

Tiré du livre :  

« Apparitions des Ames du Purgatoire, de J.S. BENOIT Prêtre »

18 mai 2014

4ème APPARITION

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Un religieux franciscain apparut un jour entouré de flammes ardentes, au bienheureux Conrad d’Offida, et le supplia de le soulager, par ses prières, des peines très vives qu’il éprouvait.

Le saint récita aussitôt, pour lui, un Pater, avec le Requiem, et le défunt, en ressentant un grand soulagement, pria le charitable religieux de recommencer, ce que celui-ci s’empressa de faire.

Cette âme, sentant ses souffrances diminuer encore, s’écria : «  Par la miséricorde de notre Dieu, continuez, ô Conrad, cette prière, qui me fait tant de bien ». Et le serviteur de Dieu la répéta jusqu’à cent fois, et à la centième fois, le défunt changea ses supplications en transports de reconnaissance et de joie : il était délivré du purgatoire et entrait dans la gloire du ciel.

Disons donc souvent ces courtes prières, pour les défunts.

Tiré du livre :  

« Apparitions des Ames du Purgatoire, de J.S. BENOIT Prêtre »

18 mai 2014

2 et 3ème APPARITIONS

 

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Il est très louable de prier pour les défunts. On les a entendus plus d’une fois répondre à nos prières. L’histoire raconte beaucoup de faits de ce genre.

Un saint évêque, nommé Bristano, avait une très grande dévotion pour les âmes du purgatoire. Il disait beaucoup de messes pour elles, se levait la nuit et allait prier dans les cimetières. A l’une de ces nuits, il entendit distinctement des voix sortir de la terre et répondre très clairement à ses prières.

Le Bienheureux François de Fabriano, franciscain, avait coutume d’offrir ses prières, œuvres pieuses et pénitences, pour les défunts. Quand il pensait aux tourments du purgatoire, il frémissait et tremblait, comme s’il allait mourir. Il disait souvent la messe pour les défunts, avec une ferveur angélique.

Un jour, qu’il terminait une messe des morts par le Requiescant in pace, on entendit dans toute l’église répondre en chœur : Amen. Le saint compris que ce cri de joie venait des âmes délivrées par cette messe.

Saint Grégoire de Tours rapporte quelque chose de plus admirable encore. Au diocèse de Bordeaux, deux vénérables prêtres vinrent à mourir, presque au même moment, après une vie très édifiante. Ils furent enterrés dans l’église, l’un d’un côté de la nef, l’autre, du côté opposé. Or, pendant que les prêtres chantaient l’office du bréviaire, en deux chœurs, on entendit très clairement la voix des deux défunts s’unir à celle des chantres, avec tant d’harmonie et de suavité que les assistants y prenaient un grand plaisir. On fut persuadé que Dieu permettait ce miracle pour faire connaître que ces deux saints lui adressaient leurs dernières supplications, avant de monter au ciel.

Quel bonheur pour ces deux prêtres d’avoir été si pieux ! Faisons tous nos efforts pour l’être comme eux, nous aussi, et nous en serons heureux à la mort.

Tiré du livre :  

« Apparitions des Ames du Purgatoire, de J.S. BENOIT Prêtre »

18 mai 2014

135 et 136ème APPARITION

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Dieu, qui n’aime pas à punir, emploie des avertissements pressants pour retirer les coupables de leur insensibilité. S’ils n’en tiennent pas compte, alors il prend la verge. Voici deux traits qui apprennent à avoir beaucoup d’égard pour les exhortations des personnes saintes.

Le P. Nicholas Zucchi, s.j., avait réussi à faire entrer au couvent, pour se consacrer à Dieu, trois filles de Rome, qui étaient sœurs.

La plus jeune avait été recherchée par un cavalier ; mais ne l’avait pas même regardé, étant décidée à se faire religieuse. Cet homme, néanmoins, ne perdait pas l’espoir de la faire sortir de son couvent. Il l’accablait de lettres galantes, où il la conjurait d’abandonner les tristesses d’un couvent, pour venir goûter, avec lui, les délices de la vie et de la liberté.

Le P. Zucchi l’ayant appris, il suppliait Dieu d’accorder, à cette jeune fille, le courage et la persévérance. Un jour, qu’il se rendait à ses œuvres de zèle, il rencontra ce cavalier : « Monsieur, lui dit-il, ayez assez de charité pour ne plus tourmenter une servante de Dieu, et ne vous faites pas le rival de Notre Seigneur. Songez au salut de votre âme, plutôt qu’à la perte des autres. Vous paraîtrez avant peu devant Dieu, et c’est alors que vous verrez le prix de la vertu et ce que valent les amours terrestres. »

Le jeune homme s’excusa honnêtement, promit de réfléchir à ces conseils et s’éloigna, après un salut respectueux ; mais il continua comme auparavant. La prédiction du père se réalisa bientôt : le cavalier mourut quinze jours après.

Un soir, les trois sœurs étant à prier, la plus jeune se sentit, par trois fois, tirer en arrière, et une voix lui dit : « Venez tout de suite au parloir. » Quoiqu’elle ne vît rien et fût un peu effrayée, elle prit un flambeau et alla au parloir. Elle y vit un homme qui s’y promenait à grands pas. «  Qui êtes-vous ? lui dit-elle ; que venez-vous faire ici, à cette heure, et pourquoi m’avez-vous fait appeler ? »L’étranger, sans répondre, s’approcha davantage, écarta son manteau et la novice aperçoit son ancien amant attaché comme un criminel, par des chaînes de feu, au cou, aux poignets, aux genoux et aux pieds. Puis il s’écria : « Priez pour moi ! » et à l’instant même, il disparut. Cette âme gémissait dans les supplices du purgatoire et réclamait des suffrages. Les trois sœurs et les autres religieuses, multiplièrent leurs suffrages pour lui.

 Quel bonheur, pour ce cavalier, s’il eût écouté le P. Zucchi.

Le Père Carraffa général des Jésuites, fut appelé à préparer à la mort un grand seigneur condamné à avoir la tête tranchée. Comme il ne se croyait pas digne de la peine capitale, il fut très difficile de l’amener à une parfaite résignation à une mort si infamante.

Cependant, le père y réussit si bien, que ce seigneur, se déclara heureux de subir ce supplice, en expiation de tous les péchés de sa vie, et il cria cette déclaration du haut de l’échafaud. Tout le peuple fut édifié de ces sentiments si chrétiens. Dieu eut pour agréable cette soumission à sa divine volonté. Aussitôt après l’exécution, le P. Carraffa alla voir la mère du supplicié et lui dit que, au moment où la hache avait coupé la tête de son fils, il avait vu son âme monter triomphante au ciel, où les anges s’étaient empressés de la couronner.

Un prêtre était venu lui demander s’il convenait de prier pour ce défunt et de dire des messes pour lui : « Cela est inutile, répondit le père ; réjouissons-nous plutôt ; car je vous déclare que cette âme n’a pas même passé par le purgatoire ! »

Un autre jour, qu’il était occupé à une œuvre sainte, il s’arrêta tout à coup, changeant de visage et regardant en haut, puis il s’écria, plusieurs fois : « O l’heureux sort ! O l’heureuse fortune ! » Et comme on lui demandait ce que cela voulait dire : « C’est l’âme du supplicié, répondit-il, qui m’est apparue dans toute sa gloire. »

Soumettons-nous en tout à la sainte volonté du bon Dieu, c’est un excellent moyen d’expier nos péchés, comme on vient de le voir. C’est souvent dur à faire, mais la récompense n’en est que plus sublime. Soyons courageux.

Tiré du livre :  

« Apparitions des Ames du Purgatoire, de J.S. BENOIT Prêtre »

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18 mai 2014

1ère APPARITION

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L’une des dévotions à la Très Sainte Vierge, qui nous fera échapper le plus promptement au purgatoire, est celle du Scapulaire du Mont-Carmel ou brun.

Saint Simon Stock, supérieur des religieux carmes, demandait depuis longtemps à la Très Sainte Vierge de donner à son ordre un gage de spéciale protection. Elle lui apparut, lui remit ce scapulaire, en lui disant : « Celui qui mourra avec ce scapulaire ne sera pas brûlé par les flammes éternelles. Ce scapulaire sera un signe de salut, un bouclier dans les périls, un gage de paix et de protection spéciale ». Le pape Benoit XIV a dit que cette vision devait être considérée comme vraie.

La Très Sainte Vierge, apparaissant au pape Jean XXII, lui dit qu’elle soulagerait en purgatoire, les confrères du Scapulaire du Mont-Carmel, et qu’elle les en délivrerait au plus tôt, surtout le premier samedi après leur mort. Pour jouir de ces promesses, il faut avoir été reçu ce scapulaire. Celui qui l’est participe à tous les mérites de tous les associés de la confrérie et à tous ceux des deux ordres religieux des pères carmes et des religieuses carmélites.

A Otrante, ville d’Italie, une dame de piété, apprenant les précieux avantages du scapulaire brun, s’en fit recevoir. Elle suppliait Marie de mourir un samedi, afin d’être immédiatement délivrée des tourments du purgatoire, mérités par ses péchés. Quelques années après, elle tomba gravement malade, et malgré les assurances des médecins, elle crut que c’était sa fin. Le mal fit de tels progrès, que les médecins lui annoncèrent qu’elle ne passerait pas le mercredi : « Vous vous trompez, leur dit-elle, je vivrai trois jours de plus et ne mourrai que le samedi suivant ».

Ceci arriva en effet. Elle offrit à Dieu ses souffrances en expiation de ses péchés, puis elle mourut. Elle laissa sur la terre une fille très pieuse, qui se retira aussitôt dans un sanctuaire, où elle priait pour sa mère. Elle y reçut la visite d’un grand serviteur de Dieu, accouru pour la consoler. C’était un homme fameux par les grâces dont le ciel le comblait et par des révélations merveilleuses : « Cessez, lui dit-il, cessez de pleurer, et que votre tristesse se change en joie. En perdant une mère ici-bas, vous avez acquis une protectrice au ciel ; car je vous assure qu’aujourd’hui même, aujourd’hui samedi, grâce à la divine Marie, celle que vous aimez tant est sortie du purgatoire et a été admise parmi les élus. »

Il est facile de se faire recevoir le scapulaire Brun ou du Mont-Carmel, et de le porter avec des dispositions convenables. C’est certainement moins dur que de supporter les supplices des terribles feux du purgatoire.

Tiré du livre :  

« Apparitions des Ames du Purgatoire, de J.S. BENOIT Prêtre »

17 mai 2014

84ème APPARITION

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Plutôt que de s’exposer à offenser Dieu, en continuant à vivre, il vaudrait mieux mourir, même avec la certitude de beaucoup souffrir en purgatoire. Voici, comme preuve de cette vérité, un miracle opéré dans la ville de Cracovie, vers l’an 1070.

S.Stanislas, évêque de cette ville, avait acheté d’un paysan, nommé Pierre, un terrain pour son église, et l’avait payé sans exiger de reçu en forme. Depuis trois ans, le vendeur était mort, et ses héritiers, voyant que le roi Boleslas, prince injuste et cruel, était fort irrité contre le saint, à cause des remontrances qu’il lui faisait sur sa conduite scandaleuse, accusèrent l’évêque d’avoir volé ce terrain.

Le roi en fut heureux, et condamna l’évêque à payer de nouveau ce qui lui appartenait. S.Stanislas, inspiré de Dieu, déclara que s’il ne pouvait avoir justice des vivants, il l’aurait par le témoignage des morts. Il demanda donc au roi trois jours de délai, afin d’avoir le témoignage du vendeur, Pierre. Le roi accorda ce délai, en se moquant de l’évêque, sachant bien que ce Pierre était mort depuis plusieurs années.

Stanislas retourna dans sa maison, et invita ses prêtres à prier et à jeûner, durant ces trois jours, afin d’obtenir que Dieu prenne cette cause en main. Le troisième jour, après avoir célébré une messe solennelle, gardant ses ornements pontificaux, il se mit en marche vers le cimetière, suivi de prêtres et du peuple. Arrivé près de la tombe, il ordonne de creuser et d’ouvrir le cercueil. Il ne contenait plus que des ossements sans forme. Alors l’évêque s’agenouille et conjure le Seigneur de faire un miracle devant la foule, pour la glorification de son saint Nom, et le Triomphe de la Vérité ; puis, touchant de sa crosse, ces restes inanimés, il leur dit : « Ossements desséchés, écoutez la parole du Seigneur Dieu ! Au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, animez-vous et venez rendre témoignage à la Vérité ! » Aussitôt, ces os s’agitent, leur poussière se change en chair ; le mort se dresse sur ses pieds, et sortant du tombeau, s’avance vers le pontife, qui le conduit à l’église d’abord, au milieu du peuple, pour remercier Dieu, puis au tribunal.

Le roi, les princes, les magistrats s’y trouvaient. On annonce que Stanislas arrive avec le clergé, le peuple et Pierre ressuscité. Le roi n’en veut rien croire ; mais il fallut bien se rendre à l’évidence, lorsque le prélat entra dans la salle, s’arrêta en face du trône et parla ainsi : « Je vous amène, sire, l’homme qui m’a vendu cette terre. Interrogez-le, il parlera lui-même ; il vous dira si j’ai acheté son terrain et si je l’ai payé. Dieu l’envoie confondre l’imposture de ses neveux. » Pierre, élevant la voix, attesta qu’il avait vendu cette terre au prélat, et qu’elle lui avait été payée. Il dit ensuite à ses trois neveux, Pierre, Jacques, et Stanislas, qui étaient présents, qu’ils n’avaient aucun droit sur ce terrain, et il les menaça d’une mort malheureuse avant peu, s’ils ne cessaient de vouloir obtenir ce qui ne leur appartenait pas. La stupéfaction de l’assistance ne peut se rendre ; tous restaient cloués où ils étaient, par la terreur.

L’évêque, alors, demanda au ressuscité s’il désirait vivre encore quelques années. Mais il répondit qu’il préférait mourir tout de suite, plutôt que de rester dans une vie si misérable, et si dangereuse pour offenser Dieu. Il déclara que son âme était encore dans le purgatoire et que, malgré les horribles supplices auxquels il allait être rendu, il les préférait au danger  de déplaire à Dieu ici-bas. Il pria le saint et la foule d’intercéder pour lui, puis tous l’accompagnèrent au cimetière où on pria pour lui, pendant qu’il descendait dans la fosse et s’y couchait. Ses ossements se séparèrent de nouveau, la chair tomba en poussière, et l’on ne vit plus que les restes informes qu’on avait trouvés quelques heures auparavant.

Combien ne sommes-nous pas insensés de tant nous attacher à cette vie, à ses faux plaisirs. On y est sans cesse exposé au péché, et à la perte de son salut. De plus, que nous sert notre attachement aux biens d’ici-bas, qui nous portent à tant d’injustices ? Que ce prodige nous soit une double et profitable leçon.

Tiré du livre :

« Apparitions des Ames du Purgatoire, de J.S. BENOIT Prêtre »

17 mai 2014

16 et 17ème APPARITION

 

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La bienheureuse Christine l’Admirable avait une très grande dévotion aux âmes du purgatoire. On ne pourrait croire les pénitences et les austérités qu’elle s’imposait pour elles. L’âme de cette sainte fut conduite, par les anges, dans le purgatoire, afin de voir les souffrances qu’on y endure.

De là, elle fut ravie au ciel, où il lui fut offert de rester parmi les élus, ou de retourner sur la terre, afin d’y obtenir des mérites pour les âmes du purgatoire. Elle choisit de revenir souffrir ici-bas.

Elle ressuscita en présence de ceux qui l’ensevelissaient et commença aussitôt les pénitences les plus épouvantables. Ce n’était rien pour elle de passer des jours sans boire, ni manger ; de se rouler dans les épines, de déchirer son corps à coups de discipline, de se jeter dans des brasiers ardents, d’où elle ne sortait que par miracle ; de se plonger jusqu’au cou dans des étangs glacés, etc.

Elle s’exposait aux roues des moulins, aux dents de fer des machines. Dieu permettait souvent aux âmes qu’elle délivrait, de lui apparaître et de la remercier. Elles se montraient souvent par troupes entières.

Louis, comte de Léon, apparut à Christine, et lui dit que si elle savait à quels terribles tourments il était condamné, elle aurait pitié de lui. Il la supplia de redoubler ses pénitences, afin de le délivrer. Elle s’adonna aux pénitences du feu, de l’eau glacée, etc. Elle continua ainsi jusqu’à ce que le défunt se montrât à elle environné de gloire. Il la remercia de l’avoir délivré de ses terribles tourments et monta dans les splendeurs de la gloire céleste.

Pourquoi, nous aussi, ne ferions-nous pas pénitence pour les défunts ?

Nous en serions si bien récompensés !

Tiré du livre :

« Apparitions des Ames du Purgatoire, de J.S. BENOIT Prêtre »

17 mai 2014

60ème APPARITION

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60ème APPARITION

De célèbres docteurs de l’Eglise croient que certaines âmes du purgatoire n’ont d’autre châtiment que la privation de la vue de Dieu. Sainte Brigitte dit, en effet, qu’il y a un purgatoire dans lequel languissent les âmes de Dieu qui n’ont pas assez aimé Dieu. C’est certainement le pire. Là, elles se sentent invinciblement portées vers ce bien suprême ; mais elles demeurent enchaînées loin de lui. Plusieurs âmes ont fait connaître, dans des apparitions merveilleuses, combien ce supplice est terrible, bien plus terrible que celui du feu.

Voici l’un de ses prodiges, arrivé dans le duché de Luxembourg, examiné et déclaré authentique par le vicaire général de l’archevêque de Trèves.

Le jour de la Toussaint, une fille pieuse vit tout à coup paraître devant elle l’âme d’une dame morte peu auparavant, qui lui déclara que son plus grand purgatoire était d’être privée de la vue de Dieu. Elle était vêtue de blanc, le rosaire à la main, en signe de la grande dévotion qu’elle avait toujours eue envers la Reine du Ciel. Elle se fit voir ainsi plusieurs autres fois, particulièrement dans l’église, où elle se mettait à genoux près de la jeune fille, priait avec elle, l’accompagnait à la sainte table. Elle assistait à la messe et, au moment de l’élévation, son visage brillait tant, que cette fille n’avait jamais rien vu de si beau. Elle paraissait surtout à l’église parce que, ne pouvant voir Dieu face à face, là, au moins, elle pouvait contempler la divine Eucharistie, et, de plus, mieux solliciter les prières de la jeune chrétienne. Celle-ci, en effet, ne cessait de prier pour elle. Souvent, elle faisait, aussi pour elle, célébrer des messes, à l’autel de la Très Sainte Vierge.

Un jour que cette fille était dans l’église de Notre Dame, elle baisa les pieds de la statue, en faveur de l’âme qui lui apparaissait. En se retournant, elle vit cette âme venir à elle pour la remercier. Elle lui dit alors que, de son vivant, elle avait fait vœu de faire dire trois messes à l’autel de la Mère de Dieu, et qu’elle ne l’avait pas accompli. Elle la supplia de faire acquitter, en son nom, cette dette sacrée, qui ajoutait à ses tourments.

La jeune fille les fit célébrer sans retard. A la fin de la troisième messe, elle vit cette pauvre âme accourir à elle toute joyeuse, toute glorieuse, parce que son expiation venait d’être fort abrégée. A cette vue, la jeune fille se jeta à genoux, et, les bras en croix, se mit à réciter cinq Pater et Ave en faveur de la défunte, qui lui soutenait les bras.

Cette âme témoignait sa reconnaissance à sa bienfaitrice, surtout en lui donnant de bons conseils.

Elle lui recommanda d’accomplir les vœux qu’elle pourrait faire, parce que Dieu exige l’accomplissement de toutes les promesses qui lui sont faites. Elle lui dit de se bien garder de tout mensonge, si léger fût-il, parce que le Juge éternel ne le pouvait souffrir. Elle l’exhorta aussi à une grande dévotion envers la Mère de Dieu. « Ayez soin, lui dit-elle, toutes les fois que vous voyez son image, de répéter ces trois invocations : Mère admirable, Consolatrice des affligés, Reine de tous les Saints ! Plus vous aimerez et servirez cette auguste Mère, plus vous la trouverez dévouée au terrible jugement, qui fixe notre sort éternel. » Elle lui conseillait encore d’employer toutes ses bonnes œuvres au soulagement des âmes du purgatoire, afin d’adoucir leurs terribles maux.

Or, pendant qu’un matin, cette âme s’adressait ainsi à la jeune fille, on entendit sonner la clochette de l’élévation à un autel voisin ; aussitôt elle y accourut et s’agenouilla dans la plus fervente adoration. Une véritable amitié s’était établie entre l’âme et la jeune fille, à la suite de ces apparitions si fréquentes.

La jeune fille l’invita à venir avec elle, à la messe, le 3 décembre. L’âme n’y manqua pas, et elle se tint à ses côtés, surtout pour la communion, que son amie fit pour elle. Après l’avoir remerciée, elle lui annonça que cinq jours après, en la fête de l’immaculée Conception, elle viendrait la voir, avant de monter au ciel. Ce jour-là, elle apparut si brillante que la jeune fille ne pouvait la regarder. Elle assista à la messe avec sa jeune amie, et lui recommanda encore une grande dévotion à la Très Sainte Vierge. Enfin, le 10 décembre, elle vint encore à la messe, plus brillante que jamais, salua la jeune fille et fut emportée dans les airs, où un ange vint à sa rencontre.

Cette histoire, aussi touchante qu’elle est véridique, justifie bien cette parole de Saint Chrysostôme : « Ne vivons donc pas sans amour pour Dieu, afin de n’être pas condamnés, après la mort, à être encore longtemps séparés de lui, comme il arriva à cette femme ».

Tiré du livre :

« Apparitions des Ames du Purgatoire, de J.S. BENOIT Prêtre »

17 mai 2014

126ème APPARITION

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Judas Machabée envoya au temple douze mille drachmes d’argent, pour des prières en faveur de ses soldats morts sur les champs de bataille.

Une humble femme de Naples, Italie, avait la plus grande peine à empêcher ses enfants de mourir de faim. Elle conjurait le ciel de délivrer son mari, qui gémissait sous les verrous, sans autre crime que de n’avoir pu, par pauvreté, payer ses dettes. Or, elle se sentait incapable de le délivrer, en les payant elle-même.

Elle exposa sa détresse à un riche, qui ne lui donna qu’environ dix sous. Désolée, découragée, elle entre dans une église pour supplier le Dieu des indigents de la protéger. Elle était plongée dans sa prière et dans ses larmes, lorsque l’idée lui vint de recourir aux âmes du purgatoire, dont elle avait entendu raconter les douleurs et la reconnaissance envers ceux qui les secourent. Presque consolée à cette pensée, elle offre la petite pièce d’argent qu’elle vient de recevoir du riche, à un prêtre, en le priant de vouloir bien, pour cette si petite somme, dire une messe pour les morts. Le bon prêtre monte sans retard à l’autel, dit la messe, pendant qu’elle prie prosternée sur le pavé.

 Pendant qu’elle s’en retournait, à travers les rues de la ville, un bon vieillard l’arrête et lui demande la cause de la tristesse qu’il lit sur son visage. Elle lui conte tout. Le vieillard se montre fort touché de tant de misère, et, en se retirant, il lui remet un billet avec ordre de le porter à une personne qu’il lui désigne.

La pauvre femme s’y rend au plus tôt, et trouvant à l’endroit indiqué, un homme à cheval, elle lui remet le billet. Celui-ci, ouvrant le papier, semble sur le point de se trouver mal : il a reconnu l’écriture de son père, mort depuis quelques temps déjà. « D’où vous vient cette lettre, s’écria-t-il, hors de lui ? Qui a pu vous donner ces lignes si chères à mon cœur ? _ Monsieur, répondit la femme, étonnée à son tour, c’est un charitable vieillard qui m’a arrêtée sur la rue, et m’a dit, après que je lui eus raconté mes misères, de venir vous voir de sa part, et de vous remettre ce papier. Je ne sais point ce qu’il y a écrit, car il ne m’a rien expliqué. Tenez, Monsieur, voici son portrait, au-dessus de la porte. » De plus en plus étonné, le cavalier reprend le billet et le lit à haute voix : « Mon fils, votre père vient de quitter le purgatoire, grâce à une messe que cette pauvre femme, qui vous portera ce papier, a fait célébrer ce matin, pour les défunts. Elle est dans une grande nécessité et je vous la recommande moi-même. » Il lit et relit cette écriture, tracée par une main si chère ; les larmes coulent de ses yeux. « Pauvre femme, lui dit-il, vous avez, avec une faible somme, ouvert le ciel à celui qui m’a donné la vie ; je veux, à mon tour, assurer la vôtre ; je me charge de vous et de votre famille ; il ne vous manquera rien, j’en fais le serment. »

Quel encouragement pour nous à secourir les âmes du purgatoire ! Même la plus petite charité envers elles est magnifiquement payée, comme le dit le pieu cardinal Hugues. Faisons donc tout ce que nous pouvons pour elles : nous en serons si heureux au temps de la récompense, qui ne se perdra certainement pas.

Tiré du livre :

« Apparitions des Ames du Purgatoire, de J.S. BENOIT Prêtre »

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