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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
18 mai 2014

135 et 136ème APPARITION

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Dieu, qui n’aime pas à punir, emploie des avertissements pressants pour retirer les coupables de leur insensibilité. S’ils n’en tiennent pas compte, alors il prend la verge. Voici deux traits qui apprennent à avoir beaucoup d’égard pour les exhortations des personnes saintes.

Le P. Nicholas Zucchi, s.j., avait réussi à faire entrer au couvent, pour se consacrer à Dieu, trois filles de Rome, qui étaient sœurs.

La plus jeune avait été recherchée par un cavalier ; mais ne l’avait pas même regardé, étant décidée à se faire religieuse. Cet homme, néanmoins, ne perdait pas l’espoir de la faire sortir de son couvent. Il l’accablait de lettres galantes, où il la conjurait d’abandonner les tristesses d’un couvent, pour venir goûter, avec lui, les délices de la vie et de la liberté.

Le P. Zucchi l’ayant appris, il suppliait Dieu d’accorder, à cette jeune fille, le courage et la persévérance. Un jour, qu’il se rendait à ses œuvres de zèle, il rencontra ce cavalier : « Monsieur, lui dit-il, ayez assez de charité pour ne plus tourmenter une servante de Dieu, et ne vous faites pas le rival de Notre Seigneur. Songez au salut de votre âme, plutôt qu’à la perte des autres. Vous paraîtrez avant peu devant Dieu, et c’est alors que vous verrez le prix de la vertu et ce que valent les amours terrestres. »

Le jeune homme s’excusa honnêtement, promit de réfléchir à ces conseils et s’éloigna, après un salut respectueux ; mais il continua comme auparavant. La prédiction du père se réalisa bientôt : le cavalier mourut quinze jours après.

Un soir, les trois sœurs étant à prier, la plus jeune se sentit, par trois fois, tirer en arrière, et une voix lui dit : « Venez tout de suite au parloir. » Quoiqu’elle ne vît rien et fût un peu effrayée, elle prit un flambeau et alla au parloir. Elle y vit un homme qui s’y promenait à grands pas. «  Qui êtes-vous ? lui dit-elle ; que venez-vous faire ici, à cette heure, et pourquoi m’avez-vous fait appeler ? »L’étranger, sans répondre, s’approcha davantage, écarta son manteau et la novice aperçoit son ancien amant attaché comme un criminel, par des chaînes de feu, au cou, aux poignets, aux genoux et aux pieds. Puis il s’écria : « Priez pour moi ! » et à l’instant même, il disparut. Cette âme gémissait dans les supplices du purgatoire et réclamait des suffrages. Les trois sœurs et les autres religieuses, multiplièrent leurs suffrages pour lui.

 Quel bonheur, pour ce cavalier, s’il eût écouté le P. Zucchi.

Le Père Carraffa général des Jésuites, fut appelé à préparer à la mort un grand seigneur condamné à avoir la tête tranchée. Comme il ne se croyait pas digne de la peine capitale, il fut très difficile de l’amener à une parfaite résignation à une mort si infamante.

Cependant, le père y réussit si bien, que ce seigneur, se déclara heureux de subir ce supplice, en expiation de tous les péchés de sa vie, et il cria cette déclaration du haut de l’échafaud. Tout le peuple fut édifié de ces sentiments si chrétiens. Dieu eut pour agréable cette soumission à sa divine volonté. Aussitôt après l’exécution, le P. Carraffa alla voir la mère du supplicié et lui dit que, au moment où la hache avait coupé la tête de son fils, il avait vu son âme monter triomphante au ciel, où les anges s’étaient empressés de la couronner.

Un prêtre était venu lui demander s’il convenait de prier pour ce défunt et de dire des messes pour lui : « Cela est inutile, répondit le père ; réjouissons-nous plutôt ; car je vous déclare que cette âme n’a pas même passé par le purgatoire ! »

Un autre jour, qu’il était occupé à une œuvre sainte, il s’arrêta tout à coup, changeant de visage et regardant en haut, puis il s’écria, plusieurs fois : « O l’heureux sort ! O l’heureuse fortune ! » Et comme on lui demandait ce que cela voulait dire : « C’est l’âme du supplicié, répondit-il, qui m’est apparue dans toute sa gloire. »

Soumettons-nous en tout à la sainte volonté du bon Dieu, c’est un excellent moyen d’expier nos péchés, comme on vient de le voir. C’est souvent dur à faire, mais la récompense n’en est que plus sublime. Soyons courageux.

Tiré du livre :  

« Apparitions des Ames du Purgatoire, de J.S. BENOIT Prêtre »

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