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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
17 mai 2014

60ème APPARITION

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60ème APPARITION

De célèbres docteurs de l’Eglise croient que certaines âmes du purgatoire n’ont d’autre châtiment que la privation de la vue de Dieu. Sainte Brigitte dit, en effet, qu’il y a un purgatoire dans lequel languissent les âmes de Dieu qui n’ont pas assez aimé Dieu. C’est certainement le pire. Là, elles se sentent invinciblement portées vers ce bien suprême ; mais elles demeurent enchaînées loin de lui. Plusieurs âmes ont fait connaître, dans des apparitions merveilleuses, combien ce supplice est terrible, bien plus terrible que celui du feu.

Voici l’un de ses prodiges, arrivé dans le duché de Luxembourg, examiné et déclaré authentique par le vicaire général de l’archevêque de Trèves.

Le jour de la Toussaint, une fille pieuse vit tout à coup paraître devant elle l’âme d’une dame morte peu auparavant, qui lui déclara que son plus grand purgatoire était d’être privée de la vue de Dieu. Elle était vêtue de blanc, le rosaire à la main, en signe de la grande dévotion qu’elle avait toujours eue envers la Reine du Ciel. Elle se fit voir ainsi plusieurs autres fois, particulièrement dans l’église, où elle se mettait à genoux près de la jeune fille, priait avec elle, l’accompagnait à la sainte table. Elle assistait à la messe et, au moment de l’élévation, son visage brillait tant, que cette fille n’avait jamais rien vu de si beau. Elle paraissait surtout à l’église parce que, ne pouvant voir Dieu face à face, là, au moins, elle pouvait contempler la divine Eucharistie, et, de plus, mieux solliciter les prières de la jeune chrétienne. Celle-ci, en effet, ne cessait de prier pour elle. Souvent, elle faisait, aussi pour elle, célébrer des messes, à l’autel de la Très Sainte Vierge.

Un jour que cette fille était dans l’église de Notre Dame, elle baisa les pieds de la statue, en faveur de l’âme qui lui apparaissait. En se retournant, elle vit cette âme venir à elle pour la remercier. Elle lui dit alors que, de son vivant, elle avait fait vœu de faire dire trois messes à l’autel de la Mère de Dieu, et qu’elle ne l’avait pas accompli. Elle la supplia de faire acquitter, en son nom, cette dette sacrée, qui ajoutait à ses tourments.

La jeune fille les fit célébrer sans retard. A la fin de la troisième messe, elle vit cette pauvre âme accourir à elle toute joyeuse, toute glorieuse, parce que son expiation venait d’être fort abrégée. A cette vue, la jeune fille se jeta à genoux, et, les bras en croix, se mit à réciter cinq Pater et Ave en faveur de la défunte, qui lui soutenait les bras.

Cette âme témoignait sa reconnaissance à sa bienfaitrice, surtout en lui donnant de bons conseils.

Elle lui recommanda d’accomplir les vœux qu’elle pourrait faire, parce que Dieu exige l’accomplissement de toutes les promesses qui lui sont faites. Elle lui dit de se bien garder de tout mensonge, si léger fût-il, parce que le Juge éternel ne le pouvait souffrir. Elle l’exhorta aussi à une grande dévotion envers la Mère de Dieu. « Ayez soin, lui dit-elle, toutes les fois que vous voyez son image, de répéter ces trois invocations : Mère admirable, Consolatrice des affligés, Reine de tous les Saints ! Plus vous aimerez et servirez cette auguste Mère, plus vous la trouverez dévouée au terrible jugement, qui fixe notre sort éternel. » Elle lui conseillait encore d’employer toutes ses bonnes œuvres au soulagement des âmes du purgatoire, afin d’adoucir leurs terribles maux.

Or, pendant qu’un matin, cette âme s’adressait ainsi à la jeune fille, on entendit sonner la clochette de l’élévation à un autel voisin ; aussitôt elle y accourut et s’agenouilla dans la plus fervente adoration. Une véritable amitié s’était établie entre l’âme et la jeune fille, à la suite de ces apparitions si fréquentes.

La jeune fille l’invita à venir avec elle, à la messe, le 3 décembre. L’âme n’y manqua pas, et elle se tint à ses côtés, surtout pour la communion, que son amie fit pour elle. Après l’avoir remerciée, elle lui annonça que cinq jours après, en la fête de l’immaculée Conception, elle viendrait la voir, avant de monter au ciel. Ce jour-là, elle apparut si brillante que la jeune fille ne pouvait la regarder. Elle assista à la messe avec sa jeune amie, et lui recommanda encore une grande dévotion à la Très Sainte Vierge. Enfin, le 10 décembre, elle vint encore à la messe, plus brillante que jamais, salua la jeune fille et fut emportée dans les airs, où un ange vint à sa rencontre.

Cette histoire, aussi touchante qu’elle est véridique, justifie bien cette parole de Saint Chrysostôme : « Ne vivons donc pas sans amour pour Dieu, afin de n’être pas condamnés, après la mort, à être encore longtemps séparés de lui, comme il arriva à cette femme ».

Tiré du livre :

« Apparitions des Ames du Purgatoire, de J.S. BENOIT Prêtre »

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