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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
17 mai 2014

126ème APPARITION

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Judas Machabée envoya au temple douze mille drachmes d’argent, pour des prières en faveur de ses soldats morts sur les champs de bataille.

Une humble femme de Naples, Italie, avait la plus grande peine à empêcher ses enfants de mourir de faim. Elle conjurait le ciel de délivrer son mari, qui gémissait sous les verrous, sans autre crime que de n’avoir pu, par pauvreté, payer ses dettes. Or, elle se sentait incapable de le délivrer, en les payant elle-même.

Elle exposa sa détresse à un riche, qui ne lui donna qu’environ dix sous. Désolée, découragée, elle entre dans une église pour supplier le Dieu des indigents de la protéger. Elle était plongée dans sa prière et dans ses larmes, lorsque l’idée lui vint de recourir aux âmes du purgatoire, dont elle avait entendu raconter les douleurs et la reconnaissance envers ceux qui les secourent. Presque consolée à cette pensée, elle offre la petite pièce d’argent qu’elle vient de recevoir du riche, à un prêtre, en le priant de vouloir bien, pour cette si petite somme, dire une messe pour les morts. Le bon prêtre monte sans retard à l’autel, dit la messe, pendant qu’elle prie prosternée sur le pavé.

 Pendant qu’elle s’en retournait, à travers les rues de la ville, un bon vieillard l’arrête et lui demande la cause de la tristesse qu’il lit sur son visage. Elle lui conte tout. Le vieillard se montre fort touché de tant de misère, et, en se retirant, il lui remet un billet avec ordre de le porter à une personne qu’il lui désigne.

La pauvre femme s’y rend au plus tôt, et trouvant à l’endroit indiqué, un homme à cheval, elle lui remet le billet. Celui-ci, ouvrant le papier, semble sur le point de se trouver mal : il a reconnu l’écriture de son père, mort depuis quelques temps déjà. « D’où vous vient cette lettre, s’écria-t-il, hors de lui ? Qui a pu vous donner ces lignes si chères à mon cœur ? _ Monsieur, répondit la femme, étonnée à son tour, c’est un charitable vieillard qui m’a arrêtée sur la rue, et m’a dit, après que je lui eus raconté mes misères, de venir vous voir de sa part, et de vous remettre ce papier. Je ne sais point ce qu’il y a écrit, car il ne m’a rien expliqué. Tenez, Monsieur, voici son portrait, au-dessus de la porte. » De plus en plus étonné, le cavalier reprend le billet et le lit à haute voix : « Mon fils, votre père vient de quitter le purgatoire, grâce à une messe que cette pauvre femme, qui vous portera ce papier, a fait célébrer ce matin, pour les défunts. Elle est dans une grande nécessité et je vous la recommande moi-même. » Il lit et relit cette écriture, tracée par une main si chère ; les larmes coulent de ses yeux. « Pauvre femme, lui dit-il, vous avez, avec une faible somme, ouvert le ciel à celui qui m’a donné la vie ; je veux, à mon tour, assurer la vôtre ; je me charge de vous et de votre famille ; il ne vous manquera rien, j’en fais le serment. »

Quel encouragement pour nous à secourir les âmes du purgatoire ! Même la plus petite charité envers elles est magnifiquement payée, comme le dit le pieu cardinal Hugues. Faisons donc tout ce que nous pouvons pour elles : nous en serons si heureux au temps de la récompense, qui ne se perdra certainement pas.

Tiré du livre :

« Apparitions des Ames du Purgatoire, de J.S. BENOIT Prêtre »

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