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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
22 septembre 2013

SAINT NICOLAS ROULAIT AUTOUR DE TROIS DEMOISELLES

 

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Mais, dites-moi, mes frères, sur quoi sont fondés tous ces jugements et ces sentences ? Hélas ! C’est sur de faibles apparences et, le plus souvent, sur un on dit. Mais, peut-être me direz-vous que vous avez vu et entendu. Hélas ! Vous pouvez la même chose vous tromper en voyant et en entendant, vous allez le voir… Voici un exemple qui va vous montrer, comme on ne peut pas mieux, que nous pouvons facilement nous tromper, et que nous nous trompons presque toujours. Dites-moi, mes frères, qu’auriez-vous dit si vous aviez vécu du temps de Saint Nicolas, et que vous l’eussiez vu venir, au milieu de la nuit, tourner autour de la maison de trois jeunes demoiselles, examinant bien et prenant bien garde que personne ne le vît. Voilà un évêque, auriez-vous tout de suite pensé, qui déshonore son caractère, c’est un fameux hypocrite. Dans l’église, il semble être un saint, et le voilà, au milieu de la nuit, à la porte de trois demoiselles, qui n’ont pas trop bonne réputation. Cependant, mes frères, cet évêque qui très certainement serait condamné, était un grand saint et très chéri de Dieu. Ce qu’il faisait était la meilleure œuvre du monde. Afin d’éviter à ces jeunes personnes la honte de demander, il venait la nuit et leur jetait de l’argent par leur fenêtre, craignant que la pauvreté les fît s’abandonner au péché.

Ce qui doit nous porter à ne jamais juger des actions de notre prochain sans avoir bien réfléchi auparavant. Et encore, seulement lorsque nous sommes chargés de la conduite de ces personnes, comme les pères et mères, les maîtres et maîtresses. Pour toute autre personne, nous faisons presque toujours mal. Oui, mes frères, j’ai vu des personnes jugeant mal les intentions de leur prochain, dont je savais très bien que les intentions étaient bonnes. J’avais beau le leur faire comprendre, cela ne faisait rien. Ah ! Maudit orgueil, que tu fais de mal et que tu conduis d’âmes en enfer ! Dites-moi, mes frères, sommes-nous mieux fondés sur les jugements que nous portons sur les actions de notre prochain, que ceux qui auraient vu saint Nicolas qui roulait autour de cette maison, et qui tâchait de trouver la porte de la chambre de ces trois demoiselles ? Ce n’est pas à nous que les autres doivent rendre compte de la vie, mais à Dieu seul. C’est vouloir nous établir juge de ce qui ne nous regarde pas. Les péchés des autres seront pour les autres, c’est-à-dire pour eux, et les nôtres, pour nous. Le bon Dieu ne nous demandera pas compte de ce que les autres ont fait ; mais bien de ce que nous aurons fait nous-mêmes. Prenons seulement garde à nous et ne nous tourmentons pas tant des autres, en pensant et en disant ce qu’ils ont fait ou dit.  Tout cela, mes frères, n’est que peine perdue, qui ne peut venir que d’un fond d’orgueil semblable à celui de ce pharisien qui n’était occupé qu’à penser et à juger mal de son prochain, au lieu de bien s’occuper de lui-même et de gémir sur sa pauvre vie. Non, mes frères, laissons la conduite du prochain de côté, contentons-nous de dire, comme le saint roi David : « mon Dieu, faites-moi la grâce de me connaître, tel que je suis, afin que je voie ce qui peut vous déplaire, pour que je puisse me corriger, me repentir et obtenir le pardon. » Non, mes frères, tant qu’une personne s’amusera à examiner la conduite des autres, ni elle ne se connaîtra, ni elle ne sera au bon Dieu.

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Commentaires
M
merci saint NICOLAS DE M4OUVRIR LES YEUX.TE SUIS ENTIEREMENT RECONNAISSANTE
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