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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
1 octobre 2013

RENONCEZ POUR TOUT DE BON

 82_RECTO

Tout cela est bien vrai, me direz-vous ; mais que dira-t-on de moi, après m’avoir vu plusieurs fois confesser et ne point faire de Pâques ? L’on va croire que je mène mauvaise vie ; d’ailleurs, j’en connais bien d’autres, plus pécheurs que moi, qui ont bien passé ; vous avez bien reçu un tel, qui a mangé de la viande avec moi ; qui est bien allé les dimanches, aussi bien que moi, à…

La conscience de l’autre n’est pas la vôtre ; s’il fait mal, il ne faut pas l’écouter. Est-ce que vous voudriez, pour sauver les apparences, vous damner en faisant un sacrilège ? Ne serait-ce pas le plus grand des malheurs ? Vous croyez qu’on vous remarque, parce que l’on a vous a vus vous confesser plusieurs fois, et que vous ne communiez pas. Ah ! Mon ami, craignez plutôt les yeux de Dieu, devant qui vous avez fait le mal, et ne faites pas attention à tout le reste. Vous dites que vous en connaissez de plus coupables que vous, qui ont passé. Qu’en savez-vous ? Un ange vous est-il venu dire si Dieu ne les a pas changés et convertis ? Et, quand même ils ne seraient pas convertis, devez-vous faire ce mal parce qu’ils font mal ? Voudriez-vous vous damner, parce que les autres se damnent ? Mon Dieu ! Quel affreux langage !

« Mais, disent ces pénitents, qui, non seulement ne sont pas convertis, mais encore, qui ne désirent pas même se convertir, mais bien seulement de sauver les apparences. Quand faudra-t-il donc venir pour communier, je ne voudrais guère attendre ? »

Quand il faudra venir pour communier ? Ecoutez Saint Jean Chrysostôme. Il va lui-même nous apprendre quand il faudra venir pour communier. Est-ce à Pâques, à la Pentecôte, à Noel ? Non, vous dit-il. Est-ce à l’article de la mort ? Non, vous dit-il encore. Quand est-ce donc ? C’est, vous dit-il, quand vous aurez renoncé, pour tout de bon, au péché, et serez bien résolus de ne plus y retomber, avec le secours de la grâce du bon Dieu. Quand vous aurez rendu ce bien qui n’est pas à vous ; que vous vous serez réconciliés avec votre ennemi. C’est quand vous serez véritablement convertis.

D’autres pécheurs nous diront :

« Si vous êtes si difficiles, nous irons à d’autres, qui nous passeront bien. Voilà tant de fois que je viens. J’ai autre chose à faire que de courir les chemins. De longtemps, je ne reviens, je vois bien que vous m’en voulez. Quel mal ai-je donc tant fait ? »

Vous irez en trouver un autre, mon ami, vous êtes d’aller à qui bon vous semblera. Mais croyez-vous qu’un autre, voudra mieux que moi, se damner ? Non, sans doute. S’il vous reçoit, c’est qu’il ne vous connaît pas assez. Voulez-vous savoir ce que c’est qu’une personne qui parle de la sorte, et qui va chercher une absolution ailleurs ? Ecoutez et tremblez. Elle quitte son guide, qui peut bien la conduire, pour chercher un passeport pour aller droit en enfer.

« Mais me direz-vous, voilà tant de fois que je viens. »

Eh bien ! Mon ami, corrigez-vous, et il vous passera la première fois que vous reviendrez.

« De longtemps, dites-vous, je ne reviens pas ? »

Tant pis, pour vous seul, mon ami. En ne revenant plus, vous allez à pas de géant du côté de l’enfer. Il y en a qui sont si aveugles, qu’ils vont jusqu’à croire que le confesseur leur en veut. Mais c’est le salut de votre pauvre âme qu’il veut de vous. C’est pour cela, qu’il ne veut pas vous donner une absolution qui, bien loin de vous sauver, vous damnerait pour l’éternité.

« Mais, dites-vous, quel mal ai-je donc tant fait ? Je n’ai ni tué, ni volé… »

Vous n’avez ni tué, ni volé, dites-vous ? Mais, mon ami, l’enfer renferme d’autres personnes qui n’ont ni tué, ni volé. Il y a plus que ces deux péchés qui traînent les âmes en enfer. Mais si nous étions assez lâches pour vous donner l’absolution, lorsque vous ne la méritez pas, ce serait être le bourreau de votre pauvre âme, qui a tant coûté de souffrances à Jésus Christ.

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