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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
1 octobre 2013

LA REPARATION DES TORTS

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Après avoir satisfait Dieu, il faut encore satisfaire à notre prochain pour le tort que nous lui avons fait, soit au corps, soit à son âme. Je dis que l’on fait tort dans son corps, c’est-à-dire en sa personne, en l’outrageant tantôt par des paroles injurieuses ou méprisantes, tantôt par des mauvais traitements. Si nous avons eu le malheur de l’outrager par des paroles injurieuses, il faut lui faire des excuses et se réconcilier avec lui. Si on lui avait fait tort en frappant ses bêtes, ce qui peut arriver lorsqu’on les trouve à nous faire quelque dégât dans nos récoltes, vous êtes obligé de lui donner tout ce que vous êtes cause qu’elles ont perdu : vous pouviez vous faire payer et non maltraiter ces bêtes. Si vous avez fait quelque tort, vous êtes obligé de le réparer aussitôt que vous le pourrez, sans quoi vous êtes grandement coupable. Si vous avez négligé de le faire, vous avez péché et vous devez vous en accuser. Si vous avez fait tort à votre prochain dans son honneur, comme si c’était par médisance, vous êtes obligé de dire de bons renseignements  autant que de mauvais que vous avez pu en donner, en disant tout le bien que vous pourrez savoir, en cachant les défauts qu’il pourrait avoir, que vous n’êtes pas obligé de dévoiler. Si vous l’avez calomnié, vous devez aller trouver les personnes auprès desquelles vous avez dit des choses fausses de votre prochain et leur dire que tout ce que vous avez dit n’est pas vrai : que vous en êtes bien fâché, que vous les priez de ne pas les croire. Mais si vous lui avez fait tort dans son âme, c’est encore bien plus difficile à réparer, cependant, il faut le faire autant qu’on le peut, sans quoi jamais le bon Dieu ne nous pardonnera.

Il faut bien vous examiner si vous n’avez point donné de scandale à vos enfants ou à vos voisins. Combien de pères et de mères, de maîtres et de maîtresses qui scandalisent leurs enfants et leurs domestiques en ne faisant de prière, ni le matin ni le soir, ou qui les feront en s’habillant, ou couchés sur une chaise, qui ne feront pas même un signe de croix avant et après avoir mangé. Combien de fois les entendent-ils jurer et peut-être même blasphémer. Combien de fois vous ont-ils vu travailler le dimanche matin, même avant la sainte messe. Il faut encore examiner si vous avez chanté de mauvaises chansons, si vous avez apporté de mauvais livres, si vous avez donné de mauvais conseils, comme en disant à quelqu’un de se venger, de se payer de ses mains ou de dire des injures au prochain. Vous devez encore vous examiner si vous n’avez pas emprunté des objets de votre voisin que vous avez négligé de rendre ; si vous avez négligé de faire quelque aumône que l’on vous avait commandée ou quelques restitutions de la part de vos pauvres parents morts. Il faut pour avoir le bonheur que vos péchés vous soient pardonnés, que vous n’ayez rien du bien du prochain que vous devez et pouvez lui rendre. Que si vous avez noirci sa réputation, il faut que vous ayez fait tout ce que vous avez pu pour le réparer. Il faut vous être réconcilié avec vos ennemis, leur parler comme s’ils ne vous avaient fait que du bien toute votre vie, sans rien conserver dans votre cœur que la charité qu’un bon chrétien doit avoir pour tout le monde. Afin que nous puissions tous paraître avec confiance au Tribunal de Dieu. C’est le bonheur que…

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