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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
18 septembre 2013

EXCELLENCE DE CETTE PRATIQUE

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Elle est conforme au désir du Sacré Cœur. Sainte Marguerite-Marie y résume les diverses pratiques suggérées par elle à ses novices et dont elle disait : « Voici, mes très aimées sœurs, la manière qui me semble être la plus conforme au désir du Sacré Cœur de Jésus, pour vous acquitter plus fidèlement de la promesse que vous lui avez faite en faveur des âmes souffrantes du Purgatoire ».

Elle est à méditer dans toutes les paroles choisies par la Sainte  pour en composer la formule. De chacune jaillit une lumière, s’exhale un parfum, découle je ne sais quelle grâce qui vous porte à secourir ces chères âmes pour faire plaisir au Sacré Cœur.

Elle est générale. Vous, qui que vous soyez, qui vous honorez du titre de fidèle vivant, vous êtes invité à faire pour les fidèles défunts votre petit tour par le Purgatoire, comme le marin fait son quart sur le navire ; le soldat, sa garde auprès de la citadelle ; l’âme fervente, sa visite au Saint Sacrement.

Elle est personnelle.Vous ferez… Vous, et non un autre pour vous. L’invitation vous est adressée. Après votre mort, on le fera pour vous… Aujourd’hui, les âmes souffrantes vous le demandent pour elles… La manière dont on le pratique au-delà de la tombe est bien diverse de celle-ci. Mieux vaut ne pas différer.

Vous ferez, c’est entendu… c’est votre résolution, ce sera votre acte à vous, au moment et dans la mesure que vous voudrez.

Elle est courte.Un petit tour… Vous en avez tant fait, d’ici, de là, par l’imagination et par le cœur, d’inutiles bien souvent, de nuisibles parfois : celui-ci comptera parmi les bons et vous aidera à réparer ceux qui ne l’ont pas été. Le temps d’une pensée sérieuse, d’un acte de foi, de zèle, de charité, d’une oraison jaculatoire. C’est bien modeste, et cependant, si petit soit-il, c’est un tour tout entier dans sa largeur et dans sa profondeur. L’éclair le plus rapide illumine, au moins un instant, la sombre prison. La brise la plus légère est toujours d’un grand prix dans l’atmosphère embrasée… C’est donc bien facile à tout le monde, partout, à toute heure, en toute circonstance, par quelque suffrage que ce soit.

Elle est consolante. Par le Purgatoire… c’est une visite aux exilés, aux malades, aux captifs, aux amis de Dieu, aux futurs princes de sa Cour.

Elle est sainte. En la compagnie du Sacré Cœur… Admis dans son royal cortège, purifions-nous par la contrition, unissons-nous à ses sentiments et suivons-le, comme autrefois les disciples quand il allait guérir toute langueur.

Elle est généreuse. En lui consacrant tout ce que vous avez fait. Donnons-lui sans réserve tout ce que nous avons fait et ce que nous ferons de bien, avec le secours de sa grâce, durant la journée, pour qu’il en dispose à son gré en faveur des chères prisonnières. Ce que nous avons est en si minime quantité et de si mince valeur ! C’est nous enrichir de ses grands biens à Lui que de nous dépouiller pour Lui de nos petits biens à nous…

Elle est inépuisable. Pour le prier  d’appliquer ses mérites à ces saintes âmes souffrantes. Non contents de voir se changer, en or pur de la charité, la misérable obole de nos œuvres si imparfaites, nous supplions ce Divin Cœur d’ajouter en plus tous les infinis mérites de sa vie, de sa passion et de sa mort. Peut-on demander une plus précieuse faveur ? Apporte aux saintes âmes un plus grand soulagement ?

Elle est désirée au Purgatoire. « Si vous saviez, dit la Sainte (lettre 85), avec combien d’ardeur ces pauvres âmes demandent ce remède nouveau !... »

Elle est efficace. « Ce remède si souverain à leurs souffrances, car c’est ainsi qu’elles nomment la dévotion au Sacré Cœur, et particulièrement les messes en son honneur. »

Elle est profitable à qui la fait. « Et vous les prierez en même temps d’employer leur pouvoir… »Nous leur avons tendu la main pour les secourir, nous la leur tendons de nouveau pour qu’elles nous secourent. Nous la leur avons apportée pleine, nous ne voulons pas la retirer vide. Elles ont reçu de nous ; à elles maintenant de nous donner. Elles étaient nos protégées ; elles deviennent nos protectrices. Elles nous seront toujours plus généreuses et plus puissantes que nous ne saurions jamais l’être envers elles.

Elle est du plus grand prix. Pour nous obtenir la grâce de vivre et de mourir dans l’amour et la fidélité au Sacré Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ en répondant à ses désirs sur nous sans résistance. C’est, sans contredit, la plus belle grâce que nous puissions obtenir en ce monde,  par la douce entremise des âmes souffrantes ; c’est la rénovation non interrompue de cette faveur à tout instant de la vie, jusqu’à la mort ; c’est cette même grâce d’amour et de fidélité au Sacré Cœur, non seulement pour l’exécution de ses ordres et la mise en pratique de ses conseils, mais pour l’accomplissement de son bon plaisir, sans aucune résistance en tout, partout, toujours, de plus en plus, de mieux en mieux et malgré tout. Ne pouvons-nous rien demander de plus précieux ?

Elle est méritoire. Inspirée par la double charité envers Dieu et le prochain, elle fait grandir les fidèles dans la grâce et dans la vertu ; elle leur attire, durant la vie et surtout à la mort, la miséricorde divine : elle leur obtient un accroissement de gloire pour le ciel.

Elle est opportune. L’iniquité abonde dans le monde ; la charité s’est refroidie ; il est nécessaire de nous apitoyer davantage sur le sort douloureux de ces pauvres âmes souffrantes. Elles sont si nombreuses ! Malgré les suffrages qui se font en leur faveur dans tant de pieuses associations et de chrétiennes familles, elles sont encore si abandonnées, hélas, de l’immense multitude qui passe indifférente, sans songer à leur procurer le plus petit secours.

Elle est populaire. Dans la mansarde du pauvre, dans le palais du riche, dans la cellule de la Vierge consacrée à Dieu, dans les familles chrétiennes, dans les pensionnats, dans les séminaires, dans le sacerdoce, dans la vie religieuse, dans la mission lointaine, au milieu des champs, dans les prisons elles-mêmes, elle est accueillie avec amour.

Elle est juste. N’avons-nous pas, dans ce lieu d’expiation, des parents, des amis, des bienfaiteurs ? Des âmes qui ont offensé le Seigneur à cause de nous ? Des personnes qui attendent l’exécution  de nos promesses ou l’accomplissement des obligations que nous avons contractées de leur venir en aide après leur mort ?

 Elle est urgente. Ecoutez les gémissements inénarrables qui se succèdent sans interruption  et montent des profondeurs  du Purgatoire. Toutes ces voix crient : « Pitié ! Pitié ! ».

Quelques-unes de ces chères âmes souffrantes, arrivées, à cette heure même, dans les flammes expiatrices, n’ont pas encore eu de soulagement ; ayons à cœur de leur apporter le premier ; d’autres n’ont plus qu’un dernier suffrage à recevoir pour terminer leur long exil ; hâtons-nous, en leur donnant, de leur ouvrir les portes de la Patrie ; toutes sont dans la douleur ; sur toutes, étendons notre charité.

Elle est pleine de doctrine. Tout le dogme du Purgatoire s’y montre en abrégé. Les chères âmes pardonnées, destinées à la gloire, y sont appelées pauvres, souffrantes, affligées, prisonnières, à cause des restes de leurs péchés ; saintes, puissantes, avocates, bonnes amies, à cause de leurs vertus et de leurs mérites ; tout ce qui se fait pour elles en suffrage, le Cœur de Jésus le regarde comme fait à lui-même, à cause de la compassion qu’il leur porte, et de l’ardente soif qu’il a  de les avoir au plus tôt avec lui dans sa gloire. Elles ont grand intérêt à recevoir de nous un soulagement temporel ; nous en avons un plus grand à faciliter notre salut éternel en leur faisant du bien.

Elle est semblable au Ministère des Anges. Ne porte-t-elle pas les gémissements de ces pauvres âmes à leur Père qui est aux cieux, et à leurs frères et amis qui sont sur la terre ? Ne leur porte-t- elle  pas à elles-mêmes, en témoignage de notre pieux souvenir, quelque adoucissement inattendu ou l’annonce d’une délivrance plus rapprochée ?

Elle est inspirée d’en-Haut. « Dans sa clémence infinie, Jésus inspire à ceux qui vivent encore ici-bas de puiser, pour les prisonnières, dans les trésors de mérites de son Cœur Sacré. Et, dociles à cette inspiration, les fidèles se consacrent au Divin Cœur pour secourir d’une manière prompte et efficace les âmes qui souffrent dans le Purgatoire. » (Card. Vicaire, 1894)

Elle est préservatrice de biens des fautes. Tant de fois notre folle imagination divague en pensées mondaines, en rêves trompeurs, en désirs périlleux ; conduisons-la, un instant, dans cette prison brûlante, où s’évanouissent les vanités, où se punit la moindre offense, où tout doit être payé jusqu’à complète satisfaction. Là, nous apprendrons à détester, à fuir et à expier le péché.  

Elle est publique. Son église titulaire, au centre de Rome, est le siège canonique de l’Association et de ce pieux exercice ; elle a ses quinze messes quotidiennes de demi-heure en demi-heure, de 6heures à midi ; ses bénédictions du Saint Sacrement, matin et soir ; ses triduums, ses neuvaines, ses trentains demandés par les associés pour grâce à obtenir ou pour grâce reçue ; sa revue mensuelle « le Purgatoire » en divers langues, plus d’un million d’exemplaires s’en sont déjà répandus ; son musée chrétien si providentiellement formé, et dont les enseignements sur le Purgatoire sont tout à la fois si graves et si consolants. Elle est un lieu béni de pèlerinages  où la prière, sous toutes ses formes, est un perpétuel suffrage en faveur des fidèles trépassés.

Elle est solennelle. Matin et soir devant le Saint Sacrement exposé, le prêtre, au nom de tous les fidèles qui l’entourent et de tous les millions d’associés unis à nous, lit la même formule que nous donnons plus loin, et prie aux intentions de toute notre immense Archiconfrérie.

Elle est un stimulant de bien des vertus. Impossible de tendre une main secourable à ces royales et  sympathiques Princesses, réduites encore en captivité à la veille même de leur couronnement, sans nous représenter le spectacle saisissant de leur soumission absolue au bon plaisir divin, de leur recueillement profond dans la prière, de leur ardent amour pour le Seigneur, de leur mutuelle charité entre elles, de leur intime reconnaissance envers nous.

Elle est remplie de suavité. N’est-elle pas un délicieux composé de toutes les œuvres de miséricorde, selon la pensée de Saint François de Sales ?... N’est-elle pas le miel formé  du suc de toutes sortes de vertus, qui fleurissent à l’envi dans cet acte de tendre compassion !... Essayons-en ; nous ne tarderons pas d’en savourer les douceurs.

Elle est chère au Sacré Cœur de Jésus, à Marie et à Joseph. Jésus, notre Rédempteur, la Vierge Immaculée, Mère de Miséricorde, Joseph, Protecteur fidèle des âmes du Purgatoire, ne laissent jamais sans particulière assistance, durant la vie et après la mort, les chrétiens compatissants envers les âmes souffrantes.

Elle est perpétuelle. A tout instant, jour et nuit, quelques-uns de nos innombrables associés, sur quelque point de la terre, prient à nos intentions, pour nos chers défunts, comme nous prions à notre tour, pour les leurs. C’est une succession non interrompue de Saintes Messes, communions, chemins de croix, bonnes œuvres, prières, indulgences. Ceux que nous pleurons ne sont, ne seront jamais oubliés.

Elle est bénie de l’Eglise. De nombreux Evêques l’ont approuvée avec amour, l’Eminentissime Cardinal Vicaire de sa Sainteté l’a plusieurs fois éloquemment encouragée, et le Souverain Pontife a daigné enrichir de sa bénédiction apostolique tout fidèle qui la propage.

Elle est favorisée de Dieu. De grandes faveurs temporelles et spirituelles  ont souvent manifesté combien le Cœur de Jésus avait pour agréable cette pieuse pratique. On peut s’y dévouer en vue d’une conversion, d’une guérison, d’une grâce particulière, promettant, si l’on est exaucé, d’adresser la relation du fait au centre de l’Archiconfrérie et de se dévouer davantage à propager ce saint exercice. Plusieurs ont ainsi obtenu ce qu’ils avaient, jusqu’alors, ardemment et vainement sollicité.

Elle est riche de suffrages. Elle les recommande tous, et particulièrement tout acte de vertu pratiqué en unions avec le Sacré Cœur, en réparation des défauts contraires pour lesquels les pauvres âmes souffrent maintenant.

Elle n’est point rigoureuse. « Je vous charge peut-être trop », disait la compatissante Visitandine en parlant de ces diverses pratiques. « Ne vous faites point de peine, quand vous ne les pourrez faire d’une façon, faites-les de l’autre ».

Elle est marquée au Sceau de la Très Sainte Vierge. La Sainte clôt toutes ses recommandations par celle-ci : « Il faut être bien fidèle à faire la petite couronne de la Sainte Vierge tous les jours, car nous ne saurions faire un acte plus agréable à Dieu que d’honorer sa Très Sainte Mère. »

Elle multiplie nos protecteurs. Et si vous pouviez mettre en liberté quelqu’une de ces pauvres prisonnières, vous seriez heureuses d’avoir dans le Ciel une avocate qui plaiderait votre salut. « Ce matin, dimanche du Bon Pasteur, écrivait il y a plus de deux cents ans, Sainte Marguerite Marie, deux de mes bonnes amies souffrantes, à mon réveil, me sont venues dire adieu, parce que c’est aujourd’hui que le Souverain Pasteur les recevait dans son bercail éternel, avec plus d’un million d’autres, en la compagnie desquelles elles s’en allaient avec des chants d’allégresse inexprimables.

Si vous saviez combien mon âme a été transportée de joie ! Car en leur parlant, je les voyais peu à peu noyées et abîmées dans la gloire, comme une personne qui se noie dans un vaste océan. Et comme je les priais de se souvenir de nous, elles m’ont dit pour dernières paroles que l’INGRATITUDE N’EST JAMAIS ENTREE DANS LE CIEL. »

Puisse, chaque  jour, dans notre Œuvre, ressembler à ce beau dimanche  du Bon Pasteur !

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