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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
10 septembre 2013

EVANGILE SELON SAINT JEAN FIN

EVANGILE SELON SAINT JEAN

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«  Quelle accusation, leur dit-il, apportez-vous contre cet homme ? » « Si cet homme, lui répondirent-ils, n’était pas un coupable, nous ne l’aurions pas remis entre tes mains. » « Chargez-vous vous-mêmes de son cas, leur dit Pilate, et jugez-le suivant votre Loi. » « Nous, lui répondirent les Juifs, nous n’avons pas le droit d’exécuter quelqu’un. » Ainsi allait s’accomplir la parole de Jésus quand il avait dit de quelle mort il devait mourir. Pilate alors retourna dans le prétoire et appela Jésus : « C’est toi, lui dit-il, qui es le Roi des Juifs ? » « Est-ce de toi-même que tu dis cela, lui répondit Jésus, ou est-ce que ce sont d’autres qui te l’ont dit de moi ? » « Est-ce que je suis Juif, moi ? lui dit Pilate. C’est ta nation, ce sont les Grands Prêtres qui t’ont remis entre mes mains : qu’as-tu fait ? » « La royauté que j’ai, répondit Jésus, ne vient pas de ce monde ; si c’était de ce monde que venait ma royauté, mes hommes auraient combattu pour moi pour m’empêcher de tomber entre les mains des Juifs : ma royauté ne vient pas d’ici-bas. » « Tu es donc tout de même roi ? » lui dit Pilate. « C’est toi qui le dis, répondit Jésus, je suis roi, et voici pourquoi je suis né, voici pourquoi je suis venu dans ce monde : pour rendre témoignage à la vérité ; et tous ceux qui viennent de la vérité écoutent ma voix. » « Qu’est-ce que c’est que cela, la vérité ? » lui dit Pilate. Et, sur ces paroles, il ressortit pour parler aux Juifs : « Pour moi, leur dit-il, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Maintenant, vous savez que j’ai la coutume, à l’occasion de la Pâque, de vous accorder une libération : voulez-vous que je délivre le Roi des Juifs ? » « Non pas, lui crièrent-ils de leur côté, mais Barabbas (or Barabbas était un bandit). »

Pilate alors fit saisir et flageller Jésus. Les soldats, avec des épines, tressèrent une couronne qu’ils lui mirent sur la tête ; ils lui jetèrent sur les épaules un manteau de pourpre et se mirent à s’avancer à tour de rôle vers lui, en lui disant : « Salut Roi des Juifs ! » et, en même temps, à lui donner des soufflets. Pilate sortit alors de nouveau et dit aux Juifs : « Voici que je vous le ramène, sachez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » A ce moment-là, Jésus apparut portant sa couronne d’épines et son manteau de pourpre : « Voilà l’homme », leur dit-il. Mais en le voyant, les Grands Prêtres et leurs policiers se mirent à hurler : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » « Chargez-vous en vous-mêmes, leur dit Pilate ; pour moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » « Nous autres, lui répondirent les Juifs, nous avons une Loi, et, suivant cette loi, il doit périr, car il s’est dit le Fils de Dieu. » Quand Pilate entendit ces mots, sa crainte augmenta. Il rentra donc encore une fois dans le prétoire avec Jésus et lui dit : « Quelle est ton origine ? » Mais Jésus ne lui donna aucune réponse. « Tu ne me réponds pas ? lui dit Pilate. Tu ne sais pas que j’ai le pouvoir de te libérer comme j’ai le pouvoir de te crucifier ? » « Tu n’aurais aucun pouvoir contre moi, lui répondit Jésus, si ce pouvoir ne t’avait été donné d’en haut. Voilà pourquoi celui qui m’a remis entre tes mains est plus coupable que toi. » A la suite de ces dernières paroles, Pilate se décidé à essayer de le libérer. Mais les Juifs lui crièrent : « Si tu relâches cet homme, tu n’es pas l’ami de César : quiconque essaye de se faire roi se dresse contre César. » C’est sur ces paroles que Pilate fit sortir Jésus. Il entra lui-même dans la cour appelée Lithostrotos et en araméen Gabbatha, et il s’assit à son tribunal. (C’était le jour de la Parascève et il était environ la sixième heure). Puis il dit aux Juifs : « Voilà votre roi. » « Enlève-le, enlève-le, crièrent-ils, crucifie-le ! » « Votre roi, leur dit Pilate, que je le crucifie ? » « Nous n’avons pas d’autre roi que César », lui répondirent les Grands Prêtres. C’est alors qu’il le leur livra pour être crucifié. Ils s’emparèrent donc de Jésus, qui prit sa croix sur ses épaules et sortit de Jérusalem pour monter au lieu dit l’Endroit du Crâne, en araméen Golgotha. Là, on le crucifia et deux autres avec lui, un de chaque côté, Jésus au milieu. Pilate avait fait rédiger un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était ainsi conçu : Jésus de Nazareth, Roi des Juifs. L’endroit où fut crucifié Jésus, étant tout près de la ville, un grand nombre de Juifs purent lire cet écriteau : il était écrit à la fois en araméen, en latin et en grec. Les Grands Prêtres firent dire à Pilate : « N’écris pas : Roi des Juifs, mais : Celui-ci s’est dit le Roi des Juifs. » « Ce que j’ai écrit, répondit Pilate, je l’ai écrit. »

Après avoir crucifié Jésus, les soldats s’emparèrent de ses habits et en firent quatre lots, un lot pour chacun d’entre eux. Quant à la tunique, quand ils virent qu’elle était sans couture et d’un seul tissu depuis le haut (jusqu’en bas), ils se dirent entre eux : « Na la partageons pas ; tirons-la au sort, pour savoir qui l’aura. » Ainsi se trouve accomplie cette parole de l’Ecriture : « Ils se sont partagé entre eux mes vêtements ; Et ma robe, ils l’ont tiré au sort. »

Voilà ce que firent les soldats.

Près de la croix de Jésus, se tenaient debout sa mère et la sœur de sa mère, ainsi que Marie (femme de Clopas), et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et, tout près d’elle, debout, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « O femme, voila ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voilà ta mère. » Et à partir de ce moment-là, il la prit chez lui.

Sachant que déjà, tout se trouvait accompli, Jésus, pour que fût encore accomplie cette parole de l’Ecriture, ajouta : « J’ai soif. » Il y avait là un vase rempli de vinaigre ; on en imbiba une éponge qu’on mit au bout d’un roseau et qu’on lui présenta. Jésus y trempa ses lèvres et dit : « Tout est consommé », et, inclinant la tête, il rendit son dernier souffle.

Or, c’était la Parascève, et les corps des suppliciés ne devaient pas rester sur la croix pendant le sabbat (et cette fois, le sabbat était une très grande fête) ; en conséquence, les Juifs demandèrent à Pilate qu’on leur brisât les jambes et qu’on les enlevât. Les soldats arrivèrent, brisèrent les jambes du premier, puis du second des hommes qui avaient été crucifiés avec lui ; mais quand ils arrivèrent à Jésus et qu’ils constatèrent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent point les jambes, mais l’un des soldats, avec sa lance, lui perça le côté, et, aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Et c’est celui qui l’a vu qui en rend témoignage (et son témoignage est valable et il sait qu’il dit la vérité) afin que vous croyiez. Car toutes ces choses se sont passés pour que s’accomplît cette Ecriture : « On ne brisera aucun de ses os, et cette autre : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé. »

Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était un disciple de Jésus, mais qui, par peur des Juifs, s’en cachait, alla demander à Pilate de lui permettre d’enlever le corps de Jésus. Pilate le lui accorda, et il vint donc l’enlever. Nicodème, celui qui, au début, était venu, de nuit, trouver Jésus, vint à son tour, apportant un rouleau de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent le corps de Jésus et l’entourèrent de bandelettes avec leurs aromates, selon la manière habituelle aux Juifs d’ensevelir les morts. Sur le lieu où on l’avait crucifié, il y avait un jardin, et, dans ce jardin, un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été enseveli ; étant donné la Parascève et la proximité du sépulcre, c’est là qu’ils mirent Jésus.

Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala arriva de bonne heure au sépulcre alors qu’il faisait encore nuit et vit que la pierre avait été enlevée du tombeau. Elle courut avertir Simon Pierre et le disciple que Jésus aimait : « On a enlevé du tombeau le Seigneur, dit-elle, et nous ne savons pas où on l’a mis. » Pierre et l’autre disciple sortirent et se dirigèrent vers le tombeau. Tous les deux se mirent à courir. L’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau ; il se pencha pour regarder, et il vit les bandelettes étendues là ; toutefois, il n’entra pas. Simon Pierre arrive derrière lui, et, lui, entre dans le tombeau, il voit, lui aussi, les bandelettes étendues là, et il constate que le suaire  qui enveloppait la tête n’est pas avec les bandelettes mais roulé à part dans un coin. C’est alors qu’entra à son tour l’autre disciple qui était arrivé le premier au tombeau, et, à cette vue, il crut : jusque-là, en effet, ils n’avaient pas compris  que l’Ecriture avait dit qu’il devait ressusciter d’entre les morts. Là-dessus, les disciples s’en retournèrent chez eux. Quant à Marie de Magdala, elle se tenait là, debout, près du tombeau à l’extérieur, et pleurant. Tout en continuant de pleurer, elle se pencha pour regarder dans l’intérieur, et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l’un où était la tête, l’autre où étaient les pieds de Jésus : « Femme, lui dirent-ils, pourquoi pleures-tu ? » « C’est, dit-elle, qu’on a enlevé mon Maître, et je ne sais où on l’a mis. » A ces mots, elle se retourna, et, sans savoir que c’était lui, elle vit Jésus qui était là debout et qui lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Elle, pensant que c’était le jardinier : « Seigneur, dit-elle, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis et j’irai le prendre. » « Mariam », lui dit Jésus en araméen. « Rabbouni », (ce qui dans la même langue, veut dire Maître), dit-elle en se précipitant. « Ne me touche pas, lui dit Jésus. Je ne suis pas encore remonté vers le Père ; mais va trouver mes frères et disciples : Je monte vers mon Père, vers votre Père, vers mon Dieu, vers votre Dieu. » Marie de Magdala alla annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur et voici ce qu’il m’a dit. »

Il était déjà tard ce jour-là, qui était le premier de la semaine, et les portes du lieu où, par crainte des Juifs, les disciples étaient réunis, se trouvaient bien fermées, quand, tout à coup, Jésus vint et se trouva debout au milieu d’eux : « La paix soit à vous ! » leur dit-il. Et à ces mots, il leur montra ses mains et son côté. En voyant le Seigneur, ils furent remplis de joie : « La paix soit à vous !  leur dit-il une seconde fois. Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Et, à ces mots, il souffla sur eux : « Recevez, leur dit-il, l’Esprit Saint : à tous ceux à qui vous remettrez leurs péchés, ils seront remis ; à tous ceux à qui vous les retiendrez, ils seront retenus. »

Thomas, l’un des Douze, qu’on appelait Didyme, n’était pas avec eux quand Jésus vint. Les autres disciples s’empressèrent de lui dire : « Nous avons vu le Seigneur. » Mais il leur dit : « Tant que je ne verrai pas dans ses mains la marque des clous, tant que je ne mettrai pas mon doigt dans la marque de ces clous, tant que je ne mettrai pas ma main dans son côté, je ne croirai pas. » Huit jours après, les disciples étaient encore enfermés et Thomas avec eux, et Jésus vint toutes portes fermées et se trouva au milieu d’eux : « La paix soit à vous ! » leur dit-il. Puis, s’adressant à Thomas : « Mets ton doigt ici, et regarde mes mains ; étends ton bras et mets ta main dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. » « Mon Seigneur et mon Dieu ! » lui dit Thomas pour toute réponse. « C’est parce que tu m’as vu, lui dit Jésus, que tu as cru ? Heureux ceux qui auront cru sans avoir vu ! »

Jésus, a fait, en présence de ses disciples, encore beaucoup d’autres miracles, qui ne se trouvent pas rapportés dans ce livre-ci. Ceux-ci ont été rapportés pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et que, le croyant, vous ayez la vie en son nom. »

 †

Après ces apparitions, Jésus se manifesta encore à ses disciples sur les bords de la mer de Tibériade. Voici comment. Là où se trouvaient ensemble Simon Pierre, Thomas appelé Didyme, Nathanaël qui était de Cana de Galilée, les deux fils de Zébédée et deux autres disciples : « Je m’en vais pécher, dit Simon Pierre. » « Nous t’accompagnons » lui dirent les autres. Et tous sortirent prendre le bateau ; mais, cette nuit-là, ils ne purent rien prendre. Au petit jour, les disciples virent quelqu’un sur le rivage, sans savoir que c’était Jésus : « Garçons, leur dit-il, vous n’avez pas un peu de poisson ? » « Pas du tout » lui répondirent-ils. « Jetez votre filet sur la droite de la barque, leur dit-il, et vous en trouverez. » Ils le jetèrent donc, mais ils ne pouvaient plus le retirer par suite de l’énorme quantité de poissons qu’il contenait. « C’est le Seigneur », dit à Pierre le disciple que Jésus aimait. Entendant dire que c’était le Seigneur, Simon Pierre fixa à sa ceinture son sarrau de pécheur, car il n’avait pas d’autre habit, et sauta dans l’eau pour rejoindre Jésus. Les autres disciples arrivèrent avec la barque, tirant dans l’eau même, leur filet chargé de poissons, car ils n’étaient pas très éloignés de la terre, environ deux cents coudées. En débarquant, que voient-ils ? Un feu de braise sur lequel cuisait du poisson et du pain : « Apportez, leur dit Jésus, quelques uns des poissons que vous venez de prendre. » Simon Pierre remonta alors dans la barque et amena jusqu’à terre le filet, qui contenait cent cinquante trois énormes poissons ; et, malgré cette grande quantité, le filet ne se rompit pas : « Venez déjeuner maintenant », leur dit Jésus. Bien que sachant que c’était le Seigneur, aucun d’entre eux n’osait lui dire : « Qui es-tu ? ». Mais Jésus s’approcha, prit le pain et le leur distribua ; puis il en fit autant pour les poissons. Telle fut la troisième manifestation de Jésus à ses disciples après sa résurrection.

« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ? » dit Jésus à Simon Pierre après le déjeuner. « Oui, Seigneur, tu sais bien que je t’aime », lui répondit Pierre. « Pais mes agneaux », lui dit Jésus. « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » lui demanda t-il une seconde fois. « Oui, Seigneur, lui répondit Pierre, tu sais bien que je t’aime. » « Pais mes brebis », lui dit Jésus. « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » lui demanda t-il une troisième fois. Attristé de ce que Jésus lui avait demandé trois fois : « M’aimes-tu ? », Pierre lui dit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime. » « Pais mes brebis, lui dit Jésus. En vérité, en vérité, ajouta t-il, je te le dis, maintenant que tu es jeune, tu noues ta ceinture et tu vas partout où tu veux. Quand tu seras plus avancé en âge, tu étendras tes bras, et c’est un autre qui te nouera ta ceinture et te transportera là où tu ne voudras pas. » En disant ces mots, il voulait indiquer par quelle sorte de mort Pierre devait glorifier Dieu, et il ajouta : « Suis-moi. » Or, derrière lui venait le disciple que Jésus aimait et qui, pendant la Cène, s’était penché sur sa poitrine pour lui demander : « Seigneur, qui est-ce qui va te livrer ? » Pierre, se retournant, le vit qui suivait, et dit : « Seigneur, et pour lui, qu’est-ce qui arrivera ? » « Pour lui, dit Jésus, même s’il me plaisait qu’il reste jusqu’à ce que je revienne, en quoi as-tu à t’en préoccuper ? Pour toi, suis-moi. » Là-dessus, les disciples conclurent que ce disciple ne mourrait point. Mais Jésus ne dit pas : « Il ne mourra point ; mais : même s’il me plaisait qu’il reste jusqu’à ce que je revienne, en quoi as-tu à t’en préoccuper ? » C’est ce disciple même qui rend témoignage sur ces choses ; c’est lui-même qui les a écrites, et nous savons que son témoignage est véridique. Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites. Si on les racontait toutes en détail, je ne croix pas que le monde pourrait contenir le livre qu’on en écrirait.

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