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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
10 septembre 2013

EVANGILE SELON SAINT JEAN - 6 -

EVANGILE SELON SAINT JEAN

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C’est moi qui suis le vrai cep de vigne, et c’est mon Père qui est le vigneron : quand il voit sur moi un sarment qui ne porte aucun fruit, il le retranche ; quant à ceux qui portent des fruits, il les taille pour qu’ils fructifient davantage. C’est ainsi que vous autres, vous avez déjà été émondés, comme je vous l’ai dit : demeurez seulement en moi, et moi je demeurerai en vous ; de même que le sarment ne peut fructifier que s’il demeure rattaché au cep, de même vous ne sauriez, vous non plus, porter de fruits si vous ne demeuriez pas rattachés à moi. C’est donc moi le cep et vous les sarments : celui qui demeure en moi et en qui, par conséquent, je demeure, celui-là porte beaucoup de fruits ; mais, sans moi, vous ne pouvez rien faire. Et si quelques uns ne demeurent pas en moi, ils seront rejetés et se dessècheront comme les sarments retranchés, et on les ramassera pour les jeter au feu et les brûler. Si, au contraire, vous demeurez en moi et mes paroles en vous, tout ce que vous désirerez, demandez-le, et on vous l’accordera. C’est alors que mon Père sera glorifié quand vous porterez beaucoup de fruits et c’est alors que vous serez vraiment mes disciples. De la même façon que mon Père m’a aimé et que je vous ai aimés, demeurez vous aussi dans mon amour ; c’est en observant mes commandements que vous demeurerez dans mon amour, comme c’est en observant les prescriptions de mon Père que moi-même je demeure dans son amour. Je vous ai dit tout cela pour que la joie qui est en moi soit en vous et que votre joie soit pleine. Or voici mon commandement : c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme moi-même je vous ai aimés. Or, il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Et vous autres, vous êtes mes amis quand vous faites ce que je vous prescris. Je ne vous appelle plus des serviteurs, parce que le serviteur n’est pas au courant de ce que fait son maître, mais voilà que je vous appelle des amis, parce que tout ce que m’a dit mon Père, je vous l’ai fait connaître à mon tour. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi : c’est moi qui vous ai choisis pour que vous alliez porter des fruits et que vos fruits demeurent, et pour que tout ce que vous aurez demandé à mon Père en mon nom, il vous l’accorde. Quant à mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres.

Si le monde ne vous aime pas, sachez qu’il m’a haï d’abord avant vous. Si vous apparteniez au monde, le monde vous aimerait, car il aimerait ce qui lui appartient ; mais vous n’appartenez pas au monde : je vous ai choisis et retirés du monde, et voilà pourquoi le monde ne vous aime pas. Rappelez-vous ce que je vous ai dit : Il n’y a pas de serviteur qui soit au-dessus de son maître. S’ils me persécutent, vous aussi, on vous persécutera ; s’ils avaient observé ma parole, ils observeraient aussi la vôtre. Ils feront tout cela contre vous à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas Celui qui m’a envoyé.  Si je n’étais pas venu leur adresser la parole, ils ne seraient pas coupables, mais je suis venu et leur péché n’a pas d’excuse. Celui qui me hait, hait aussi mon Père. Si je n’avais pas accompli, au milieu d’eux, des œuvres comme personne n’en a jamais fait, ils ne seraient pas coupables. Mais ces œuvres, ils les ont vues, et ils n’en ont pas moins haï et moi et mon Père.  Mais il fallait bien que s’accomplit la parole qui se trouve écrite dans leur « loi » : Ils ont eu sans motif de la haine pour moi. Quand viendra le soutien que je vous enverrai de chez le Père, l’Esprit de la vérité, qui émane du Père, il témoignera en ma faveur ; et vous aussi, vous serez mes témoins, puisque, dès le commencement, vous êtes avec moi.

Je vous ai dit tout cela pour que votre foi ne fléchisse pas : car ils vous excluront de la synagogue ; bien plus, l’heure arrive où ceux qui vous mettront à mort croiront accomplir envers Dieu un acte sacré. Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni le Père, ni moi. Je vous dis toutes ces choses, afin que, quand elles arriveront, vous vous rappeliez que je vous les ai dites.

Je ne vous ai pas dit tout cela dès le début, parce que je demeurais avec vous. Mais maintenant, je m’en retourne vers Celui qui m’a envoyé, et, cette fois, aucun d’entre vous ne me demande plus : Où t’en retournes-tu ? Seulement, parce que je vous ai dit tout cela, votre cœur se trouve rempli de tristesse. Et bien, je vais vous dire la vérité, c’est dans votre intérêt que je m’en retourne : si je ne m’en retourne pas, le Soutien ne viendra pas vous trouver ; si, au contraire, je m’en retourne, je l’enverrai vous trouver. Et quand il sera venu, lui, il fera éclater l’erreur du monde en fait de péché, en fait de justice et en fait de jugement : en fait de péché, puisqu’ils n’ont pas cru en moi ; en fait je justice puisque je m’en retourne bien vers mon Père (et, en vérité, vous ne me reverrez plus) ; en fait de jugement, puisque le prince de ce monde est déjà condamné. J’aurais encore beaucoup de choses à vous dire mais pour le moment, vous n’êtes pas capables de les prendre sur vos épaules. Mais, quand il viendra, lui, l’Esprit de la vérité, il vous mènera comme par la main vers la vérité tout entière : il ne parlera pas de lui-même, il dira lui aussi ce qu’il entend, et il vous révèlera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, car c’est de moi qu’il recevra ce qu’il vous annoncera : car tout ce qu’a le Père est à moi. Voilà pourquoi je vous ai dit que c’est de moi qu’il reçoit tout ce qu’il vous annoncera : car tout ce qu’a le Père est à moi. Voilà pourquoi je vous ai dit que c’est de moi qu’il reçoit tout ce qu’il vous annoncera. Encore un peu de temps, et vous ne me voyez plus ; puis encore un peu de temps, et vous me verrez. »

Là-dessus, quelques-uns d’entre ses disciples se dirent entre eux : « Qu’est-ce qu’il nous dit là : Encore un peu de temps, et vous ne me voyez plus ; puis encore un peu de temps, et vous me reverrez ? Et ceci : Je m’en retourne trouver mon Père ! Que signifie, disaient-ils, cet un peu de temps ? Nous ne voyons pas ce qu’il entend par là. » Voyant donc que ses disciples voulaient l’interroger, Jésus leur dit : « Vous vous demandez, n’est-ce pas, ce que j’ai voulu dire par ces mots : Encore un peu de temps, et vous ne me voyez plus ; et : encore un peu de temps, et vous me verrez. En vérité, en vérité, je vous le dis, vous autres, vous allez pleurer et vous lamenter, pendant que le monde va se réjouir. Oui, vous allez être plongés dans la tristesse, mais votre tristesse se tournera en joie. Quand une femme va enfanter, elle entre dans l’angoisse car son heure est venue mais quand elle a mis au monde son enfant, elle ne se rappelle plus son angoisse dans sa joie d’avoir donné un homme de plus à l’humanité. De même, vous aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je reviendrai vous voir, et votre cœur sera dans la joie, et cette joie, personne ne saura vous l’enlever ; et, ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus.

En vérité, en vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous l’accordera à cause de moi. Jusqu’à présent, vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez ainsi, désormais, et vous recevrez, et ainsi votre joie sera pleine.  Jusqu’ici, c’est en langage figuré que je vous ai parlé ; mais l’heure vient où ce n’est plus en langage figuré que je vous parlerai et où je vous parlerai de mon Père sans voile. Ce jour-là, c’est en mon nom que vous prierez, et je ne dis pas que c’est moi qui appellerai sur vous l’attention de mon Père ; car mon Père lui-même vous aime parce que vous m’aimez et que vous croyez que je suis sorti de Dieu. Oui, je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde ; et maintenant, je quitte le monde à son tour et je m’en vais retrouver le Père. » « Voilà qu’en effet, maintenant, lui dirent ses disciples, tu parles sans voile et que tu n’emploies aucun langage figuré. Maintenant, nous savons que tu sais tout et que tu n’as pas besoin d’être interrogé : c’est ce qui fait que nous croyons que tu es sorti de Dieu. » « Ah ! Maintenant vous croyez ? leur répondit Jésus. Et pourtant, voici qu’arrive le moment (et il est déjà arrivé) où vous allez être dispersés chacun de votre côté comme les pierres d’un scorpion et vous me laisserez seul. Seul, je ne le suis pas, car le Père est avec moi. Je vous dis tout cela, pour que, en moi, vous ayez la paix. Le monde essaye de vous écraser ; mais ayez confiance : j’ai vaincu le monde. »

Telles furent les paroles de Jésus. Levant ensuite les yeux au ciel, il dit : « Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils, pour que ton Fils te glorifie : tu lui as conféré autorité sur tous les hommes, et, à ceux que tu lui as spécialement donnés, il est chargé de donner la vie éternelle. Or, la vie éternelle, c’est de te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et, en même temps, celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Sur la terre, c’est moi qui t’ai glorifié, en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donné à faire. Mais maintenant, Père, glorifie-moi à ton tour ; donne-moi auprès de toi la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existât. J’ai révélé ton nom aux hommes que tu as retirés du monde pour me les donner. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont observé ta parole. Ils savent maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. Car ce sont les paroles que tu m’as données que je leur ai données, et ils les ont reçues, et ils savent bien que je suis sorti de toi, et ils ont cru que c’est toi qui m’as envoyé. C’est pour eux que je prie ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu l’as donnés : ils sont à toi : tout ce qui est à moi est à toi, et tout ce qui est à toi est à moi ; et je me trouve glorifié en eux. Désormais, je ne reste plus dans le monde, mais eux restent dans le monde, alors que, moi, je m’en vais te retrouver. Père saint, garde-les dans ton nom, dans le nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un, comme nous. Quand j’étais avec eux, c’est moi qui les gardais dans ton nom, dans le nom que tu m’as donné, et je les ai bien conservés, et aucun d’entre eux ne s’est perdu, si ce n’est le fils de la perdition, mais il fallait bien que l’Ecriture s’accomplît. Mais maintenant, je vais te retrouver et je leur dis encore ces paroles pendant que je suis dans le monde, afin qu’ils aient en eux-mêmes la plénitude de ma joie. Je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde. Je ne te demande pas de les enlever du monde, mais de les garder du mal. Ils n’appartiennent pas au monde, comme moi je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité car ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et c’est pour eux que je m’offre en sacrifice, afin qu’ils soient, eux aussi, réellement, des sacrificateurs. Mais ce n’est pas seulement pour eux que je prie, je prie aussi pour ceux qui croiront en moi grâce à leur parole : afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi, de mon côté, en toi ; afin qu’eux aussi soient en nous ; afin que, par là, les hommes croient que c’est bien toi qui m’as envoyé. Moi aussi, je leur ai manifestée la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, moi en eux et toi en moi, et, de cette façon, ils se trouveront consommés dans l’unité, et ainsi, l’humanité comprendra que c’est toi qui m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.  Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où moi je suis, eux aussi soient avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, car tu m’as aimé avant que le monde existât. Père juste, voilà donc que, d’un côté, le monde ne t’a pas connu, alors que moi, je te connaissais, et que, d’un autre côté, ceux-ci ont connu que c’était toi qui m’avais envoyé : je leur ai révélé ton nom et je continuerai à le leur révéler, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et que moi aussi, je sois en eux.

Après avoir dit ces paroles, Jésus sortit avec ses disciples, franchit le torrent du Cédron, et entra avec eux dans un jardin. Mais Judas qui le livrait connaissait aussi l’endroit, car Jésus s’était souvent réuni là avec ses disciples. Judas arrive donc avec la cohorte des policiers relevant des Grands Prêtres et des Pharisiens, munis de lanternes, de torches et d’armes. Sachant tout ce qui arrivait contre lui, Jésus sortit du jardin et dit à la bande : « Qui cherchez-vous ? » « Jésus de Nazareth. » « C’est moi ! » Judas, qui le livrait, était là debout avec eux. Quand Jésus leur eut dit : « C’est moi », ils reculèrent et tombèrent à terre. Il leur demanda une seconde fois : « Qui cherchez-vous ? » « Jésus de Nazareth », répondirent-ils. « Je vous ai dit : c’est moi. Donc, si c’est moi que vous cherchez, laissez partir ceux-ci. » Ainsi s’accomplit la parole qu’il avait dite : « De ceux que tu m’as donnés, je n’en ai perdu aucun. » Mais Simon Pierre, qui avait un sabre, le tira, en frappa le serviteur du Grand Prêtre et lui coupa l’oreille droite. Ce serviteur s’appelait Malchus : « Remets ton sabre dans son fourreau, dit Jésus à Pierre. Le calice que m’a donné à boire mon Père, ne faut-il pas que je le boive ? » La cohorte et son chef, ainsi que les policiers des Juifs, s’emparèrent alors de Jésus, le garrotèrent et l’emmenèrent d’abord chez Anne ; il était beau-père de Caïphe, qui était Grand Prêtre cette année-là ; Anne, le renvoya, toujours garrotté, chez le Grand Prêtre Caïphe. C’était Caïphe qui avait donné cet avis aux Juifs : Il importe qu’il n’y ait qu’un homme à mourir pour le peuple. Cependant, Simon Pierre suivait toujours Jésus avec un autre disciple. Or ce disciple était connu de Caïphe, ce qui lui permet d’entrer avec Jésus dans la cour du Grand Prêtre. Quant à Pierre, il resta debout, dehors à la porte. L’autre disciple connu du Grand Prêtre sortit pour dire un mot à la servante  qui gardait la porte et il fit entrer Pierre. C’est alors que la servante dit à Pierre : « Au moins, tu n’es pas des disciples de cet individu ? » « Non », dit-il. Or les serviteurs et les policiers avaient fait, dans la cour, un brasero, car il faisait froid, et ils étaient là, debout autour, en train de se chauffer ; et Pierre se tenait là lui aussi avec eux et en train de se chauffer. Pendant ce temps, le Grand Prêtre interrogeait Jésus sur ses disciples et sur son enseignement : « C’est ouvertement, lui dit Jésus, que j’ai parlé au peuple. C’est partout que j’ai enseigné, en synagogue aussi bien qu’au Temple, dans tous les endroits où tous les Juifs se réunissent : je n’ai rien dit en cachette. Pourquoi est-ce moi que tu interroges ?  Demande à ceux qui m’ont écouté ce que je leur ai dit : ce sont ceux-là qui savent ce que j’ai enseigné. » A ces mots, un des policiers qui se tenait là près de Jésus lui donna un soufflet : « Est-ce ainsi, lui dit-il, que tu réponds au Grand Prêtre ? » « Si j’ai mal parlé, lui répondit Jésus, montre-moi en quoi ; si, au contraire, j’ai parlé comme il convient, pourquoi me frappes-tu ? » Pendant ce temps, Simon Pierre était debout en train de se chauffer. Et ceux qui étaient là lui dirent : « Mais ne serais-tu pas, toi aussi, un de ses disciples ? » Mais il nia avec force et dit : « Non, je n’en suis point. » C’est alors qu’un des serviteurs du Grand Prêtre, parent de celui dont Pierre avait coupé l’oreille, lui dit à son tour : « Mais n’est-ce pas toi que j’ai vu dans le jardin avec lui ? » Mais Pierre le nia encore une fois ; et aussitôt, le coq chanta. On amena ensuite, de très grand matin, Jésus de chez Caiphe au prétoire du gouverneur. Mais les Juifs, pour ne pas encourir de souillure et pouvoir manger la Pâque, n’entrèrent pas eux-mêmes dans le prétoire. Voilà pourquoi Pilate dut sortir pour leur parler :

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