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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
23 octobre 2013

EN RENTRANT CHEZ VOUS

 

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La reine de Saba, de retour chez elle, ne pouvait se rassasier de raconter tout ce qu’elle avait vu dans le temple de Salomon ; elle en parlait toujours avec un nouveau plaisir. La même chose doit arriver à un chrétien qui a bien assisté à la sainte Messe. Etant de retour dans sa maison, il doit s’entretenir avec ses enfants et ses domestiques, et leur demander ce qu’ils ont retenu, ce qui les a touché davantage. Hélas ! Mon Dieu, que vais-je dire ?... Combien de pères et de mères, de maîtres et de maîtresses, qui, si on voulait leur parler de ce qu’ils ont entendu à la sainte Messe, se moquerait de tout cela en disant qu’on les ennuie, qu’ils en savent assez ! … Cependant, généralement parlant, il semble que l’on écoute encore cette parole sainte. Mais, dès qu’on est sorti de l’église, on se laisse aller à toutes sortes de dissipation. L’on se lève avec précipitation. On court. On se presse à la porte. Le prêtre souvent n’est pas encore descendu de l’autel que l’on est déjà dehors, et là, on se livre à toutes sortes de choses étrangères. Savez-vous, mes frères, ce qu’il en résulte ? Le voici. On ne profite de rien, et l’on ne tire aucun fruit de ce que l’on a entendu et vu dans la maison du bon Dieu. Que de grâces méprisées ! Que de moyens de salut foulés aux pieds ! O quel malheur ! De faire tourner à notre perte ce qui nous aiderait si bien à nous sauver ! Hélas ! Vous le voyez vous-mêmes, combien ces saints offices sont à charge au plus grand nombre de chrétiens ! Pendant ces moments, ils sont restés à l’église comme dans une espèce de prison et aussitôt sortis, vous les entendez crier à la porte, semblables à des prisonniers à qui l’on vient de donner la liberté. N’est-on pas souvent obligés de fermer la porte si l’on ne veut être étourdi par leurs cris continuels ? Mon Dieu, sont-ce là des chrétiens, qui ne devraient se retirer de votre saint Temple, qu’avec un esprit rempli de toutes sortes de bonnes pensées et de bons désirs ? Ne devraient-ils pas chercher à les bien graver dans leur mémoire, pour ne plus jamais les perdre, et les mettre en exécution, aussitôt que l’occasion s’en présenterait ? Hélas ! le nombre de ceux qui assistent aux offices avec attention et qui tâchent d’en profiter, est à peu près comme le nombre des élus : ah ! Qu’il est petit !

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