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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
19 mai 2014

12ème APPARITION

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Le grand saint Thomas d’Aquin dit qu’il préfère l’aumône au jeûne et à la prière, pour l’expiation des fautes passées. C’est pourquoi tant de saints ont choisi l’aumône, comme moyen de soulager les défunts. Raban-Maur, abbé de Fulde, avait prescrit à l’économe de son monastère de faire beaucoup d’aumônes pour les religieux défunts. Cependant, cet économe, appelé Edélard, ne donnait presque rien.

De plus, Raban lui avait ordonné de donner aux pauvres, à la mort de chaque religieux, la valeur de ses repas pendant trente jours, afin que l’âme du défunt fût soulagée par cette aumône. L’avare Edélard ne faisait pas cette aumône ou il la retardait beaucoup.

Il arriva, l’an 830, qu’un bon nombre de religieux moururent. Edélard ne donna rien aux pauvres pour ces défunts, par avarice. La justice de Dieu ne laissa point impunie cette infidélité. Un soir, il traversa la salle du chapitre, une lanterne à la main. Quel ne fut pas son étonnement de voir une quantité de religieux assis à leur place. Il serait difficile d’exprimer la terreur dont il fut saisi, il resta cloué à sa place, comme une statue sans vie.

Quelques-uns des morts vinrent à lui, le dépouillèrent de son habit et se mirent à le frapper à coups de fouets, avec tant de violence, qu’il resta sans connaissance. En même temps, ils lui disaient : « Reçois, malheureux, le châtiment de ton avarice ! Tu en recevras un plus terrible dans trois jours, lorsque tu seras descendu avec nous dans la tombe. Alors, ce que l’on fera pour te soulager sera appliqué à ceux que tu as privés de ce que tu devais faire pour eux. »

Puis tout disparut. Pour lui, il était couvert de sang et à demi-mort. Il fut trouvé dans cet état, le lendemain matin. On s’empressa de lui prodiguer des soins. Mais lui, dès qu’il pût parler, il s’écria : « J’ai plus besoin des remèdes de l’âme que de ceux du corps. Mes plaies ne guériront jamais. Dans trois jours, je paraîtrai au tribunal de Dieu. Administrez-moi les derniers sacrements. »

Il les eut à peine reçus qu’il commença à baisser, jusqu’au moment où il expira, en implorant les prières et pénitences de ses confrères. On chanta aussitôt pour lui la messe des morts, et on distribua aux pauvres ses repas pendant trente jours.

Le défunt apparut à Raban, pâle, défiguré. Ce saint lui demanda ce qu’il y avait à faire pour lui. « Ah ! répondit l’âme infortunée, les prières et les aumônes de la communauté m’ont procuré bien du soulagement ; mais je ne puis sortir du purgatoire avant la délivrance de tous ceux de nos frères, que mon avarice a privés des aumônes qui leur étaient dues. Les repas des trente jours que vous avez donnés aux pauvres pour moi ont profité à eux seuls. Faites donc redoubler les prières et les aumônes, surtout les sacrifices de la messe. J’espère que par ce moyen, nous serons tous bientôt délivrés. »

Raban le promit et la chose fut faite. Un mois après, Edélard apparut, vêtu de blanc, entouré de gloire, la joie peinte sur le visage. Il remercia ses frères et leur promit de prier sans cesse pour eux au ciel, où il s’envolait. Dieu permet donc aux défunts de venir châtier ceux qui oublient leurs peines.

Quand on n’a fait ni prières, ni bonnes œuvres pour le purgatoire, le bon Dieu nous prive de celles qui sont faites pour nous. Imitons les religieux de Fulde. Faisons surtout dire des messes pour les défunts.

Tiré du livre : 

« Apparitions des Ames du Purgatoire,

de J.S. BENOIT Prêtre »

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