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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
23 octobre 2013

VOTRE PRIERE N’EST QU’UNE INJURE

Saint_Cure_d_Ars_gravure

 

 

Il y en a qui se rassurent dans quelques vertus qu’ils pratiquent, parce que leur penchant les y porte, comme par exemple : une mère se refiera sur ce qu’elle fait quelques aumônes, qu’elle est assidue à faire ses prières, à fréquenter les sacrements, à faire même des lectures de piété ; mais elle voit, sans chagrin, ses enfants s’éloigner des sacrements. Ses enfants ne font point de Pâques ; mais cette mère leur donne de temps en temps la permission pour aller dans les plaisirs, les danses, les mariages et quelquefois les veillées. Elle aime à faire paraître ses filles, elle croit que si elles ne fréquentent pas ces lieux de débauches, elles seront inconnues, qu’elles ne pourront pas trouver à s’établir. Oui, sans doute, qu’elles seront inconnues, mais aux libertins. Oui, mes frères, elles ne trouveront pas à s’établir avec des personnes qui les maltraiteront comme de viles esclaves. Mais cette mère aime à les voir en la compagnie de quelques jeunes gens qui sont plus riches qu’elles. Après quelques prières et quelques bonnes œuvres qu’elle fera, elle se croit dans le chemin du ciel. Allez, ma mère, vous n’êtes qu’une aveugle et une hypocrite, vous n’avez qu’une apparence de vertu. Vous vous rassurez de ce que vous faites quelques visites au Saint Sacrement : sans doute, cela est bon ; mais votre fille est à la danse ; mais elle est au cabaret avec des libertins, et il n’y a sorte de saletés qu’ils ne vomissent ; mais votre fille la nuit, est dans des lieux où elle ne devrait pas être. Allez, mère aveugle et réprouvée, sortez et quittez votre prière. Ne voyez-vous pas que vous faites comme les Juifs, qui ployaient les genoux devant Jésus Christ pour faire semblant de l’adorer ? Eh ! Quoi ! Vous venez adorer le bon Dieu, tandis que vos enfants sont après le crucifier ! Pauvre aveugle, vous ne savez pas ce que vous dites ni ce que vous faites. Votre prière n’est qu’une injure que vous faites à Dieu. Commencez à aller votre fille qui perd son âme : ensuite, vous reviendrez demander à Dieu votre conversion.

Un Père croit que c’est assez que de maintenir le bon ordre dans sa maison, il ne veut pas que l’on jure ni que l’on prononce des paroles sales : cela est très bien, mais il ne se fait pas de scrupule de laisser ses garçons dans les jeux, les foires et les plaisirs. Mais, ce même père laisse travailler ses ouvriers le dimanche, sous le moindre prétexte, ou même pour ne pas contrarier ses moissonneurs ou ses batteurs. Cependant, vous le voyez à l’église adorer le bon Dieu, même bien prosterné ; il tâche de renvoyer les moindres distractions. Dites-moi, mon ami, de quel œil pensez-vous que le bon Dieu puisse regarder ces personnes ? Allez, mon ami, vous êtes un aveugle ; allez vous instruire de vos devoirs, et ensuite vous viendrez présenter vos prières à Dieu. Ne voyez-vous pas que vous faites les fonctions de Pilate, qui reconnaît Jésus Christ et qui le condamne. Vous verrez ce voisin qui est charitable, qui fait des aumônes, qui est touché de la misère de son prochain : cela est assez bien ; mais il laisse vivre ses enfants dans la plus grande ignorance ; peut-être ne savent-ils pas même ce qu’il faut faire pour être sauvé. Allez, mon ami, vous êtes un aveugle : vos aumônes et votre sensibilité vous conduisent à grands pas en enfer. Celui-ci a assez de bonnes qualités, il aime même à rendre service à tout le monde ; mais il ne peut plus souffrir sa pauvre femme ni ses pauvres enfants, qu’il accable d’injures et peut-être même de mauvais traitements. Allez, mon ami, votre religion ne vaut rien. Celui-là se croit assez sage parce qu’il n’est pas un blasphémateur, un voleur, ni même un impudique ; mais il ne se met pas en peine de se corriger de ces pensées de haine, de vengeance, d’envie et de jalousie qui le travaillent presque chaque jour. Mon ami, votre religion ne peut que vous perdre.

Nous en verront d’autres, qui sont de toutes les pratiques de piété, qui se font un grand scrupule de laisser quelques prières qu’ils ont coutume de dire. Ils se croiront perdus de ne pas communier en certains jours où ils ont l’habitude de le faire ; mais un rien les impatiente, les fait murmurer. Une parole qui n’aura pas été dite comme ils voudraient leur fait naître une froideur. Ils ont peine à voir leur prochain de bonne grâce, ils aiment à n’avoir rien à faire avec vous, sous différents prétextes ils évitent votre compagnie, ils trouveront qu’on agit mal à leur égard. Allez, pauvres hypocrites, allez vous convertir ; ensuite, vous aurez recours aux sacrements que, dans cet état, sans le savoir, vous ne faites que profaner avec votre dévotion mal entendue.

 

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