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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
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NOTRE DAME MIRACULEUSE DES ROSES ET MAMMA ROSA
9 septembre 2013

EVANGILE SELON SAINT JEAN

EVANGILE SELON SAINT JEAN - 5 -

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Les Grands Prêtres et les Pharisiens se réunirent immédiatement : « Que faisons-nous, disaient-ils, que faisons-nous en face des nombreux miracles qu’accomplit cet homme ? Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains vont venir nous enlever notre lieu (sacré) et notre peuple. » L’un d’entre eux, Caïphe, qui était le Grand Prêtre de cette année fameuse, leur dit alors : « Vous autres, vous n’y entendez rien, et vous ne calculez pas que votre intérêt est qu’un seul homme meure, pour que le peuple, lui, soit sauvé, et ne périsse pas tout entier. » Ce n’était pas là ce qu’il voulait dire lui-même. Mais étant Grand Prêtre de cette année unique, il prophétisa (sans le savoir) que Jésus devait mourir pour sa nation ; et non seulement pour sauver sa nation, mais aussi pour que les enfants de Dieu dispersés à travers le monde ne forment qu’une seule nation. C’est de ce jour-là qu’ils prirent la résolution de le faire mourir. Dès lors, Jésus s’abstint de circuler en public parmi les Juifs. Il partit pour la contrée qui avoisine le désert, et se rendit dans une bourgade appelée Ephraïm, où il resta avec ses disciples. Or la Pâque des Juifs approchait, et (déjà) beaucoup de gens montaient de la campagne à Jérusalem, pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en dites-vous ? Pensez-vous qu’il ne va pas venir à la fête ? » Les Grands Prêtres et les Pharisiens avaient, en effet, ordonnés à ceux qui sauraient où il était de les avertir afin qu’on pût s’emparer de lui.

Six jours avant la Pâque, Jésus vint donc à Béthanie où était Lazare qu’il avait ressuscité. On lui offrit là un grand repas : Marthe servait et Lazare était l’un des convives. Marie prit une livre d’un parfum de nard authentique et d’une très grande valeur et en oignit les pieds de Jésus qu’elle essuya ensuite avec ses cheveux, et la maison se remplie du parfum de l’onguent. Judas Iscariote, l’un des Douze, qui allait livrer Jésus, dit alors : « Pourquoi n’avoir pas vendu ce parfum pour cent deniers qu’on aurait donnés aux pauvres ? » S’il parla ainsi, ce n’est pas qu’il se souciât des pauvres, mais c’est qu’il était voleur et que, détenant la bourse, il dérobait ce qu’on y mettait : « Laisse-la tranquille, lui dit Jésus : elle avait gardé cet onguent pour le jour de mon ensevelissement. Des pauvres, vous en avez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’avez pas toujours. » Un grand nombre de gens du pays, sachant que Jésus était là, vinrent en foule non seulement pour le voir, mais encore pour voir Lazare qu’il avait ressuscité. Quant aux Grands Prêtres, ils décidèrent de tuer aussi Lazare, constatant que beaucoup de Juifs, à la suite de sa résurrection, se mettaient à les abandonner et à croire en Jésus. C’est le lendemain que la foule énorme qui était venue à la fête, apprenant que Jésus entrait à Jérusalem, prit des rameaux des palmiers et sortit à sa rencontre en criant : « Hosanna ! Que soit béni celui qui vient au nom du Seigneur ! Que soit béni celui qui est aussi le roi d’Israël ! » Et Jésus, ayant trouvé un ânon, s’assit dessus, suivant qu’il est écrit : « Sois sans crainte, fille de Sion : Voici venir ton roi assis sur un petit ânon. » Ses disciples ne virent pas sur le moment l’accomplissement de cette prophétie, mais lorsque Jésus eut été glorifié, ils comprirent qu’il n’avait fait que ce qui avait été écrit. C’étaient donc les gens qui avaient entendu Jésus ordonner à Lazare de sortir de son tombeau et qui avaient vu le mort ressusciter, qui maintenant lui rendaient témoignage ; et, si la foule se portait à sa rencontre, c’était parce qu’elle avait appris qu’il était l’auteur de ce prodige. Voilà pourquoi les Pharisiens se dirent les uns aux autres : « Vous voyez qu’on n’a rien fait : voilà que tout le monde le suit. »

Parmi ceux qui étaient montés adorer pendant la Pâque, il y avait quelques Hellènes. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaida de Galilée, et lui dirent : « Seigneur, nous voudrions voir Jésus. » Philippe va consulter André. Et tous les deux vont transmettre la demande à Jésus : « L’heure est venue, leur répondit Jésus, où le Fils de l’homme va être glorifié. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de froment qui tombe dans la terre ne meurt pas, il ne produit rien ; s’il meurt, il produit cent pour un. Celui qui aime sa vie (temporelle) avant tout, perd (son âme) ; et celui qui est prêt à sacrifier sa vie temporelle, gagne pour son âme la vie éternelle. Si quelqu’un veut être mon serviteur, qu’il me suive, et, là où je suis, là aussi sera mon serviteur ; si quelqu’un est mon serviteur, mon Père saura l’honorer. Maintenant, mon âme est dans l’angoisse. Que dois-je dire ? Père, que vous me sauviez de cette heure ? Mais c’est pour cette heure que je suis venu. Père, glorifie ton nom. » Et une voix répondit du ciel : « Et je l’ai glorifié, et je le glorifierais encore. » En l’entendant, la foule qui était là se mit à dire que venait d’éclater un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui vient de lui parler. » « Ce n’est pas pour moi, leur dit Jésus, que cette voix s’est fait entendre, mais pour vous. C’est maintenant qu’a lieu le jugement de ce monde ; c’est maintenant que le prince de ce monde va être mis à la porte. Quant à moi, quand j’aurais été dressé au-dessus du sol, j’attirerai tout le monde à moi. » Par ces mots, il indiquait de quelle mort il allait mourir. « L’Ecriture, dit la foule, nous apprend que le règne du Christ doit durer éternellement. Comment, dès lors, peux-tu dire, toi, que le Fils de l’homme doit être dressé en l’air ? De quel Fils de l’homme veux-tu donc parler ? » « Ce n’est plus, leur dit Jésus, que pour un temps bien court que vous avez encore auprès de vous la lumière. Marchez donc pendant que vous avez la lumière, pour ne pas vous laisser prendre par les ténèbres, car celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où il va ; pendant que vous avez la lumière, profitez de la lumière, afin d’être des fils de lumière. » Après voir parlé à la foule (des Juifs), Jésus s’éloigna d’eux et se déroba à leurs yeux. Malgré tant de miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui. Ainsi s’accomplissait la parole du Prophète Isaïe : « Seigneur, qui a ajouté foi à ce que nous avons entendu ? Et qui a compris la puissance du bras du Seigneur ? » Et Isaïe a dit également pourquoi ils ne pouvaient pas croire : « Il leur a laissé leurs yeux fermés et leur cœur endurci, Afin qu’ils ne voient point et ne se laissent point toucher, Qu’ils ne se convertissent point et que je ne les guérisse pas. » Voilà les paroles que dit Isaïe quand il contempla la gloire de Jésus  et qu’il parla à son sujet. Cependant, même parmi les Chefs du peuple, il y en eut beaucoup à croire en lui ; mais, par crainte des Pharisiens, ils ne voulaient pas le manifester, de peur de se faire exclure de la synagogue : ils préférèrent le suffrage des hommes au suffrage de Dieu. Quant à Jésus, c’est bien haut qu’il proclama : « Celui qui croit en moi ne croit pas seulement en moi, mais en Celui-là même qui m’a envoyé ; et celui qui me voit, voit Celui qui m’a envoyé. C’est moi, la lumière, qui suis venu en ce monde, afin que tous ceux qui croient en moi ne demeurent pas dans les ténèbres. Et s’il y en a à ne pas prêter l’oreille à ma parole et à ne pas la garder dans leur cœur, ce n’est pas moi qui les condamne (car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver) ; ceux qui me rejettent et ne retiennent pas ma parole dans leur cœur, ont déjà quelqu’un qui les juge : la parole même que je leur ai adressée, c’est elle qui les condamnera au dernier jour. Car ce n’est pas de moi-même que j’ai pris la parole, mais c’est Celui qui m’a envoyé, c’est le Père lui-même qui m’a donné ses ordres et qui m’a indiqué ce que j’avais à dire et ce que j’avais à proclamer.  Et je sais bien que ces ordres, c’est, pour vous, la condition de la vie éternelle. Ce que je vous dis donc, c’est comme mon Père m’a prescrit de le faire, que je vous le dis. »

On arrivait à la fête de la Pâque ; Jésus, qui savait que l’heure était venue pour lui de quitter ce monde et d’aller rejoindre son Père, après avoir jusque-là tant aimé les siens, les siens qui étaient en ce monde, les aima jusqu’à la consommation suprême. Ils étaient à table ; et déjà le diable avait décidé Judas, fils de Simon, l’Iscariote, à livrer son maître. Jésus, sachant bien pourtant que son Père lui avait tout remis entre les mains, et qu’il était sorti de Dieu et qu’il retournait à Dieu, se leva de table, quitta ses vêtements, prit un grand linge dont il se ceignit puis versa de l’eau dans une cuvette et se mit en devoir de laver les pieds de ses disciples et de les essuyer avec le linge dont il était ceint. Il s’approche de Simon Pierre : « Seigneur, s’écrie celui-ci, c’est toi, qui à moi, laves les pieds ? » « Oui, lui répondit jésus, ce que, moi, je fais, toi, tu ne le comprends pas pour le moment ; mais tu le comprendras plus tard. » « Jamais, dit Pierre, je ne te laisserais me laver les pieds. » «  Si tu ne veux pas que je te lave les pieds, lui répondit Jésus, c’est donc que tu n’es pas avec moi ? » « Si, Seigneur, dit Pierre, mais alors lave-moi non seulement les pieds mais encore les mains et la tête. » « Celui qui a pris son bain, répondit Jésus, n’a pas besoin de se laver : tout son corps est propre. Vous autres, aussi, vous êtes propres ; … eh bien, non, pas tous… » Car il savait qu’il y en avait un qui le trahissait : voilà pourquoi il dit : Non, pas tous. Quand il eut fini de leur laver les pieds, qu’il eut repris ses vêtements et se fut remis à table, il ajouta : « Comprenez-vous ce que je viens de vous faire ? Vous autres, vous m’appelez le Maître et le Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc moi, le Maître et le Seigneur, je vous ai lavés les pieds, à vous, c’est que, vous autres aussi, vous devez laver les pieds les uns des autres : je vous ai donné l’exemple, afin que vous fassiez les uns pour les autres, ce que j’ai fait pour vous. En vérité, en vérité, je vous le dis, il n’y a pas de serviteur qui soit plus grand que son maître, ni de messager qui soit plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous m’avez compris, heureux serez-vous toutes les fois que vous ferez ce que je viens de vous dire. Ce n’est pas de vous tous que je parle ici. Je sais bien quels ils sont, ceux que j’ai choisis. Mais il fallait que s’accomplît ce passage de l’Ecriture : C’est celui-là même qui partageait mon pain qui m’a donné un coup de pied. Je vous le dis dès maintenant et avant que cela n’arrive, afin que, lorsque cela sera arrivé, vous croyiez que c’est moi qui suis. En vérité, en vérité, je vous le dis, quand on recevra ceux que j’aurais envoyés, c’est moi que l’on recevra, et, quand on me recevra, c’est Celui qui m’a envoyé qu’on recevra. » A ces mots, Jésus, ne pouvant maîtriser son émotion, se prit à réaffirmer : « En vérité, en vérité, je vous le dis, c’est l’un d’entre vous qui me trahira. » Les disciples se mirent à se regarder les uns les autres, se demandant duquel d’entre eux il voulait parler. Or, près de la poitrine de Jésus, se trouvait celui des disciples que Jésus aimait. Simon Pierre lui fit donc signe et lui demanda : « Fais-nous savoir quel est celui dont il veut parler. » Le disciple se retourna donc contre la poitrine de Jésus et lui dit : « Seigneur, lequel est-ce ? » « Celui, répondit, Jésus, à qui je donnerai cette bouchée que je vais tremper. » Il met tremper la bouchée, la prend et la donne à Judas, fils de Simon Iscariote. Et, aussitôt après la bouchée, Satan entra en lui. Jésus lui dit alors : « Ce que tu veux faire, fais-le un peu plus vite. » Mais aucun de ceux qui étaient à table ne comprit dans quel but il lui adressait ces mots. Plusieurs pensèrent, étant donné que Juda détenait la bourse, que Jésus lui disait : « Va acheter ce qu’il nous faut pour la fête ; ou : Va donner quelque chose aux pauvres. Aussitôt après avoir prit la bouchée, le misérable sortit donc. Il faisait nuit. Quand il fut sorti : « les hommes, dit Jésus, ont glorifié à présent le Fils de l’homme, et, en lui, c’est Dieu qu’ils ont glorifié ; mais maintenant, c’est Dieu lui aussi qui le glorifiera, et il va le glorifier bientôt. Mes petits enfants, ce n’est que pour bien peu de temps que je suis encore avec vous. Vous me chercherez, et ce que j’ai dit aux Juifs : Là, où, moi je vais, vous autres, vous ne sauriez venir, je le dis aussi à vous maintenant. Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres ; de la même façon que je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. C’est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres. » « Seigneur, lui dit Simon Pierre, où vas-tu donc ? » « Là où je vais, répondit Jésus, tu ne saurais m’accompagner pour le moment. Plus tard, tu m’y accompagneras. » « Seigneur, lui dit Pierre, pourquoi pas maintenant ? Je suis prêt à mourir pour toi. » « Tu es prêt à mourir pour moi ? lui répondit Jésus. En vérité, en vérité, je te le dis, le coq n’aura pas encore chanté, que tu m’auras renié trois fois. Que votre cœur ne se tourmente pas. Vous avez confiance en Dieu : ayez aussi confiance en moi. Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de logements : s’il n’en était pas ainsi, je vous l’aurais dit, moi qui vais justement vous y préparer une place. Et, si je m’en vais vous préparer une place, je pourrai alors revenir et vous prendre avec moi, afin que, là où je suis, vous soyez vous aussi ; et, pour aller où je vais, vous connaissez la voie. « Seigneur, lui dit Thomas, nous ne savons pas où tu vas : comment connaîtrions-nous la voie ? » « C’est moi, lui dit Jésus, qui suis la voie, la vérité et la vie : personne ne va au Père que par moi. Si vous me connaissez, vous devez connaître aussi mon Père. Mais que dis-je ? Vous le connaissez, vous l’avez vu. » « Seigneur, lui dit Philippe, montre-nous le Père et cela nous suffira. » « Voilà si longtemps que je suis avec vous autres, lui répondit Jésus, et tu ne me connais pas, Philippe ? Celui qui m’a vu, a vu le Père ; Comment peux-tu dire : Montre-nous le Père ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Ce que je vous dis, ce n’est pas de moi-même que je le dis. C’est le Père, qui demeure en moi, qui agit. Croyez-moi quand je vous dis que je suis dans le Père et que le Père est en moi ; Sinon, croyez-en au moins mes miracles. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi, les œuvres que je fais, il les fera comme moi, et il en fera de plus étendues encore, car, pour moi, ma mission est finie : je m’en vais à mon Père. Mais tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, c’est moi qui le réaliserai, pour que le Père soit glorifié en son Fils ; et tout ce que vous me demanderez à moi-même en mon nom, c’est moi aussi qui le réaliserai. Si vous m’aimez, vous observerez mes commandements. Quant à moi, je demanderai au Père de vous envoyer encore une autre aide pour rester toujours avec vous, l’Esprit de la vérité, que le monde ne peut accepter, parce qu’il ne le voit pas de ses yeux et qu’il ne connaît que ce qu’il voit, mais vous autres, vous le connaissez, parce qu’il est là à vos côtés, parce qu’il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vous trouver. Encore un peu de temps, et ce n’est plus le temps qui me voit ; C’est vous autres qui me voyez, car c’est moi qui suis la vie, et c’est vous autres qui vivrez. Ce jour-là, vous comprendrez que je suis dans mon Père et que vous êtes en moi et que je suis en vous. C’est celui qui maintient mes commandements et qui les observe, qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et moi aussi, je l’aimerai et je me manifesterai moi-même à lui. « Que s’est-il donc passé, Seigneur, lui dit Judas (non l’Iscariote), que cette fois, c’est à nous seulement que tu dois te manifester et non au monde ? » « Si quelqu’un m’aime, lui répondit Jésus, il observera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons le trouver et nous, nous ferons en lui une demeure. C’est celui qui ne m’aime pas qui n’observe pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas ma parole, mais la parole du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit tout cela pendant que je demeurais auprès de vous. Mais le soutien que mon Père vous enverra à ma place, l’Esprit Saint qu’il vous enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Voici le moment venu de vous passer la paix, mais c’est ma paix que je vous donne, et ce n’est pas comme les gens la donnent habituellement que moi je vous la donne : ne vous tourmentez pas, n’ayez pas peur. Vous savez que je vous ai dit : Je m’en vais mais je reviens vous trouver. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de me voir aller retrouver le Père, car le Père est bien plus grand que moi. Je me trouve donc vous avoir maintenant tout dit à l’avance, pour que, quand tout arrivera, vous croyiez en moi. Désormais, je n’ai plus grand-chose à vous dire, car voici que revient le prince de ce monde. Ce n’est pas qu’il ait quelque chose à réclamer en moi ; il faut seulement que le monde sache que j’aime mon Père et que c’est comme mon Père m’a prescrit d’agir que j’agis. Levez-vous ; partons d’ici.

C’est moi qui suis le vrai cep de vigne, et c’est mon Père qui est le vigneron : quand il voit sur moi un sarment qui ne porte aucun fruit, il le retranche ; quant à ceux qui portent des fruits, il les taille pour qu’ils fructifient davantage.

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